Le tribunal administratif de Saint-Denis a examiné ce mercredi 10 janvier le référé en suspension déposé par l’association Kartié Libre et son avocat, Me Fabrice Saubert, contre l’arrêté municipal de démolition du site. La décision devrait être rendue la semaine prochaine.
C’est parce qu’ils refusent de voir disparaître l’un des derniers vestiges d’un pan de l’Histoire de La Réunion que les défenseurs de la prison Juliette Dodu se mobilisent. Le mardi 26 décembre dernier, l’association Kartié Libre Mémoire et Patrimoine Océan Indien a ainsi déposé un référé en suspension contre l’arrêté de démolition pris par la municipalité de Saint-Denis.
La mairie autorise ainsi la démolition puis la construction sur le site du centre-ville d’un projet de 45 logements, bureaux et commerces de la SHLMR. Une salle d’exposition à caractère mémorielle devrait aussi voir le jour.
Mais voilà, des prescriptions avaient été faites par un architecte des bâtiments de France pour garantir la préservation de ce patrimoine. Des prescriptions que la mairie n’aurait pas suivies selon Me Fabrice Saubert, l’avocat de l’association.
Mi-décembre, un recours en annulation avait déjà été déposé devant le tribunal administratif contre cet arrêté. Il devrait, lui, être examiné un peu plus tard. Craignant que les travaux de démolition ne commencent dés la fin des congés du bâtiment, une procédure d’urgence a donc été déclenchée avec ce référé en suspension. Cette fois, le tribunal administratif de Saint-Denis doit rendre sa décision dés la semaine prochaine.
La mairie autorise ainsi la démolition puis la construction sur le site du centre-ville d’un projet de 45 logements, bureaux et commerces de la SHLMR. Une salle d’exposition à caractère mémorielle devrait aussi voir le jour.
Mais voilà, des prescriptions avaient été faites par un architecte des bâtiments de France pour garantir la préservation de ce patrimoine. Des prescriptions que la mairie n’aurait pas suivies selon Me Fabrice Saubert, l’avocat de l’association.
Mi-décembre, un recours en annulation avait déjà été déposé devant le tribunal administratif contre cet arrêté. Il devrait, lui, être examiné un peu plus tard. Craignant que les travaux de démolition ne commencent dés la fin des congés du bâtiment, une procédure d’urgence a donc été déclenchée avec ce référé en suspension. Cette fois, le tribunal administratif de Saint-Denis doit rendre sa décision dés la semaine prochaine.