Assises : l’assassin du fossoyeur de Saint-André face à son crime

L’affaire date de décembre 2014. Le 21 au soir à Champ-Borne quartier de Saint-André, une soirée privée tourne au drame. Dans raison, en dehors de l’alcool, Jean-Hubert Leste massacre Jean-Christopher Dijoux.
C’est une affaire particulière qui est soumise aux jurés en ouverture de cette nouvelle session d’assises. Sur le banc des accusés Jean-Hubert Leste. Le 21 décembre 2014, il a invité un couple d’amis, un jeune du quartier de Champ-Borne et Jean-Chirstopher Dijoux, sa future victime.
Peu à peu, l’accusé devient agressif vis-à-vis de Dijoux qu’il suspecte de lui avoir volé un paquet de tabac à rouler. Au milieu de la nuit, sans raison particulière, Leste saisit une barre de fer et frappe violemment Jean-Christopher dans le dos. Sa victime sur le sol, il attrape un morceau de bois pour frapper à nouveau, avant d’utiliser un couteau pour l’égorger.
 
Il enterre sa victime dans son jardin
 
Les invités effarés et effrayés ont pris la fuite dès les premiers coups. Ils n’assistent pas à l’impensable. Jean-Hubert enterre le fossoyeur dans son jardin. C’est là que les forces de l’ordre le découvriront, sans peine deux jours plus tard.  Une jambe du malheureux sort de terre.
Placé en garde à vue l’accusé reconnaît les faits, mais va donner plusieurs versions sur le déroulement de la soirée.
Les invités ont également été entendus et poursuivis pour non-dénonciation de crime devant le tribunal correctionnel de Saint-Denis.
Ce lundi, Jean-Hubert Leste comparaîtra donc seul devant la cour d’assises…