Le verdict est tombé. Florine Dorimont vient d'être condamnée par la Cour d'Assises à 20 années de réclusions criminelle. Acquittée en première instance, la femme de 58 ans a cette fois été reconnu coupable de délaissement mortel sur personne vulnérable.
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Le 17 juin 2014, une femme appelle les secours pour signaler le décès d’une personne qu’elle accueille chez elle. Une fois sur place, les pompiers découvrent, sous une couette, un corps recroquevillé et squelettique, dans une pièce remplie d’excrément d’animaux, décrit à la barre un secouriste. La personne est en fait encore vivante.
L’accusée, Florinne Dorimont dira que la victime, prénommée Soamina, est hébergée chez elle, à Bassin Plat dans les hauts de Saint-Pierre, depuis quelques jours à peine. Son ex-mari révèlera en fait que cela dure depuis début 2013.
Depuis hier, jeudi 28 juin, l’accusée, acquittée en première instance, est à nouveau jugée devant la Cour d’Assises pour délaissement mortel d’une personne vulnérable. Ce vendredi matin, de nouveaux témoins ont été entendus, ainsi que l’accusée.
Florinne Dorimont, tantôt désinvolte, tantôt agressive, a éludé les questions du président de la Cour. Elle n’aura ainsi apporté aucune réponse quant à son absence de réaction face à la dégradation de l’état général de Soamina, ni face aux conditions indignes dans lesquelles la jeune étudiante de 21 ans vivait.
Après que les avocats de la partie civile ne se soient exprimés, l'avocat général a requis 20 ans de réclusion criminelle contre l'accusée. Des réquisitions finalement suivies. Florinne Dorimont, acquittée en première instance, a cette fois été reconnue coupable de délaissement mortel sur personne vulnérable et condamnée à la peine maximum.
L’accusée, Florinne Dorimont dira que la victime, prénommée Soamina, est hébergée chez elle, à Bassin Plat dans les hauts de Saint-Pierre, depuis quelques jours à peine. Son ex-mari révèlera en fait que cela dure depuis début 2013.
Depuis hier, jeudi 28 juin, l’accusée, acquittée en première instance, est à nouveau jugée devant la Cour d’Assises pour délaissement mortel d’une personne vulnérable. Ce vendredi matin, de nouveaux témoins ont été entendus, ainsi que l’accusée.
Florinne Dorimont, tantôt désinvolte, tantôt agressive, a éludé les questions du président de la Cour. Elle n’aura ainsi apporté aucune réponse quant à son absence de réaction face à la dégradation de l’état général de Soamina, ni face aux conditions indignes dans lesquelles la jeune étudiante de 21 ans vivait.
Après que les avocats de la partie civile ne se soient exprimés, l'avocat général a requis 20 ans de réclusion criminelle contre l'accusée. Des réquisitions finalement suivies. Florinne Dorimont, acquittée en première instance, a cette fois été reconnue coupable de délaissement mortel sur personne vulnérable et condamnée à la peine maximum.