Philippe-Bernard Beldan et Claudie Domitin, le gourou de l'Etang-Salé et son épouse, comparaissent pour viols et violences volontaires sur personne vulnérable ayant entraîné une mutilation permanente. Le verdict sera rendu dans l'après-midi de ce mardi 19 juin 2018.
Cette 7ème session de la Cour d'assises débute avec un dossier glauque. Philippe-Bernard Beldan et Claudie Domitin comparaissent pour une série de crimes perpétrés en 2015 à l'Etang-Salé.
Quelques années plus tôt, le couple, originaire de La Réunion et qui a vécu longtemps à Madagascar, décide de s'installer dans le Sud. Après un passage à Saint-Pierre, il jette son dévolu sur une grande case de cette commune voisine.
Le gourou règne sur ses adeptes
La taille de la maison est une aubaine. Elle leur permet de sous-louer des chambres à des "amis" malgaches. Tout se passe relativement bien, jusqu'au jour où Claudie Domitin découvre que son mari a des relations sexuelles, très régulières, avec deux des locataires. Furieuse, elle met fin aux co-locations !
Cet incident est à l'origine du cataclysme ! Les locataires portent plainte pour viols et dénoncent les violences quotidiennes du couple sur une personne handicapée comme le signale Clicanoo.
300 000 euros versés pour ses "services"
L'enquête de gendarmerie met au jour une affaire particulièrement sordide. Philippe-Bernard Beldan, dit monsieur Bernard est, soi-disant, doué de pouvoirs qui lui permettent de faire partir le mal. Pour bénéficier de ses dons, il faut payer. Les "adeptes", lui ont versé au moins 300 000 euros, mais malheureusement, le drame ne se limite pas à une escroquerie. Fort de son emprise sur son petit monde, l'homme aurait violé deux locataires et roué de coups quotidiennement, une personne handicapée. Une victime dont l'une des oreilles a été déformée à vie par ses tortionnaires.
Déjà jugé en correctionnelle pour les délits
Le couple Beldan-Domitin sera définitivement fixé sur son sort judiciaire, demain mardi.
Pour mémoire, ils ont déjà été condamnés par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre. C'était en 2017. Philippe-Bernard Beldan avait écopé de 5 ans de prison dont quatre années fermes. Claudie Domitin avait, également, été reconnue coupable, comme son mari, de faux et usage de faux, mais aussi de recel de biens provenants de délits. Délits qui ont été commis par son époux. Elle avait été condamnée à deux ans de prison, dont dix-huit mois fermes. Elle comparaît libre devant les assises.
Quelques années plus tôt, le couple, originaire de La Réunion et qui a vécu longtemps à Madagascar, décide de s'installer dans le Sud. Après un passage à Saint-Pierre, il jette son dévolu sur une grande case de cette commune voisine.
Le gourou règne sur ses adeptes
La taille de la maison est une aubaine. Elle leur permet de sous-louer des chambres à des "amis" malgaches. Tout se passe relativement bien, jusqu'au jour où Claudie Domitin découvre que son mari a des relations sexuelles, très régulières, avec deux des locataires. Furieuse, elle met fin aux co-locations !
Cet incident est à l'origine du cataclysme ! Les locataires portent plainte pour viols et dénoncent les violences quotidiennes du couple sur une personne handicapée comme le signale Clicanoo.
300 000 euros versés pour ses "services"
L'enquête de gendarmerie met au jour une affaire particulièrement sordide. Philippe-Bernard Beldan, dit monsieur Bernard est, soi-disant, doué de pouvoirs qui lui permettent de faire partir le mal. Pour bénéficier de ses dons, il faut payer. Les "adeptes", lui ont versé au moins 300 000 euros, mais malheureusement, le drame ne se limite pas à une escroquerie. Fort de son emprise sur son petit monde, l'homme aurait violé deux locataires et roué de coups quotidiennement, une personne handicapée. Une victime dont l'une des oreilles a été déformée à vie par ses tortionnaires.
Déjà jugé en correctionnelle pour les délits
Le couple Beldan-Domitin sera définitivement fixé sur son sort judiciaire, demain mardi.
Pour mémoire, ils ont déjà été condamnés par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre. C'était en 2017. Philippe-Bernard Beldan avait écopé de 5 ans de prison dont quatre années fermes. Claudie Domitin avait, également, été reconnue coupable, comme son mari, de faux et usage de faux, mais aussi de recel de biens provenants de délits. Délits qui ont été commis par son époux. Elle avait été condamnée à deux ans de prison, dont dix-huit mois fermes. Elle comparaît libre devant les assises.