Deuxième et dernier jour de procès pour Raymond Cano. Depuis hier il comparait devant la cour d’assises pour le meurtre de son épouse. Des faits qu’il a reconnu devant les jurés qui l'ont condamné à 18 ans de réclusion criminelle.
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Raymond Cano a été reconnu coupable de meurtre sur son épouse Arlette par les jurés de la cour d'assises. Il écope de 18 ans de prison. C'est moins que les réquisitions de l'avocat général qui avait demandé qu'une peine de 25 ans soit prononcée à son encontre. L'accusé a également interdiction de détenir une arme pendant 5 ans. Il a maintenant dix jours pour faire appel du verdict.
« J’ai tué ma femme. Pourquoi ? Je ne sais pas. Je ne me rappelle pas », a déclaré Raymond Cano, devant les jurés de la cour d’assises, lors de la première journée d’audience.
Un drame survenu après une énième dispute, ce matin du 11 mars 2017. Dans un excès de rage, l’homme de 68 ans assène 43 coups de couteau à la mère de ses enfants. « C’est la dispute de trop. J’ai explosé […] Je n’ai pas trouvé d’autre issue », poursuit l’accusé.
Ce mardi matin, l’audience s'est poursuivie avec l’audition des témoins, notamment le témoignage d'Elodie, la fille du couple Cano.
Une enfant qui pleure la mort de sa mère et souffre de voir son père dans le box des accusés.
A la barre, elle décrit sa mère comme une femme discrète et gentille, mais tout a basculé après son accident vasculaire cérébrale en 2004. Selon elle, sa mère ne supportait plus son père qu'elle décrit comme "psychorigide" et a décidé de ne plus se laisser faire. Pour Elodie, son père infantilisait sa mère. Aujourd'hui, elle témoigne sans haine ni colère. « J'aime mes parents. Aujourd'hui j'ai besoin de comprendre pour avancer », dit-elle.
L'accusé demande pardon à sa famille
Puis c'est au tour de l'accusé de répondre aux questions de la présidente. Raymond Cano pleure quand il évoque comment son père frappait sa mère lorsqu'il était petit. Une enfance déjà marquée par la violence.
Lorsqu'il parle ensuite de son épouse, il s'effondre de nouveau : « j'ai mal parce-que j'ai tué ma femme », déclare Raymond Cano dans un sanglot. Pour lui, les coups de couteau portés à son épouse son synonyme d'une accumulation de souffrance dans un quotidien rythmé par les disputes à répétition. « Je demande pardon à ma famille », dit l'accusé.
Pour les experts, le dernier coup de couteau planté dans la gorge de la victime c'était pour la faire taire et faire cesser les insultes.
Rappel des faits :
Le 11 mars 2017 à Petite-Ile, le père de famille téléphonait à sa fille aînée pour signaler une agression dont sa femme et lui auraient été victimes dans la nuit. Sur place, les gendarmes découvrent l'horreur...
Le corps sans vie d'Arlette est en travers du lit. Il présente de multiples plaies et blessures... et scène horrible : un couteau est planté dans le cou jusqu'à la gorge dont la pointe ressort au niveau de l'oreille droite.
L'autopsie relèvera 43 coups de couteau sur le corps de la victime. Raymond Cano est, lui, assis sous la varangue avec des traces de sang ainsi que des lésions et abrasions sur le visage, le torse et la main.
Dans la maison règne un certain désordre. L'homme évoque une agression mais ses explications confuses sont peu convaincantes aux yeux des gendarmes. Un mensonge dans lequel il va s'enfermer pendant plusieurs mois. Ce n'est qu'en août qu'il reconnaît être l'auteur des faits. A partir de là, il s'agira de découvrir le mobile de ce crime horrible.
L'enquête fera apparaître une tension permanente dans le couple surtout après l'AVC d'Arlette en 2004.
Ce matin-là, après une énième dispute, le sexagénaire suit sa femme dans la chambre et quand elle s'allonge sur le lit, la roue de coups et la poignarde à 43 reprises avec un couteau qu'il finit par lui enfoncer entièrement dans la gorge.
Raymond Cano encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
« J’ai tué ma femme. Pourquoi ? Je ne sais pas. Je ne me rappelle pas », a déclaré Raymond Cano, devant les jurés de la cour d’assises, lors de la première journée d’audience.
Un drame survenu après une énième dispute, ce matin du 11 mars 2017. Dans un excès de rage, l’homme de 68 ans assène 43 coups de couteau à la mère de ses enfants. « C’est la dispute de trop. J’ai explosé […] Je n’ai pas trouvé d’autre issue », poursuit l’accusé.
Ce mardi matin, l’audience s'est poursuivie avec l’audition des témoins, notamment le témoignage d'Elodie, la fille du couple Cano.
Une enfant qui pleure la mort de sa mère et souffre de voir son père dans le box des accusés.
A la barre, elle décrit sa mère comme une femme discrète et gentille, mais tout a basculé après son accident vasculaire cérébrale en 2004. Selon elle, sa mère ne supportait plus son père qu'elle décrit comme "psychorigide" et a décidé de ne plus se laisser faire. Pour Elodie, son père infantilisait sa mère. Aujourd'hui, elle témoigne sans haine ni colère. « J'aime mes parents. Aujourd'hui j'ai besoin de comprendre pour avancer », dit-elle.
L'accusé demande pardon à sa famille
Puis c'est au tour de l'accusé de répondre aux questions de la présidente. Raymond Cano pleure quand il évoque comment son père frappait sa mère lorsqu'il était petit. Une enfance déjà marquée par la violence.
Lorsqu'il parle ensuite de son épouse, il s'effondre de nouveau : « j'ai mal parce-que j'ai tué ma femme », déclare Raymond Cano dans un sanglot. Pour lui, les coups de couteau portés à son épouse son synonyme d'une accumulation de souffrance dans un quotidien rythmé par les disputes à répétition. « Je demande pardon à ma famille », dit l'accusé.
Pour les experts, le dernier coup de couteau planté dans la gorge de la victime c'était pour la faire taire et faire cesser les insultes.
Rappel des faits :
Le 11 mars 2017 à Petite-Ile, le père de famille téléphonait à sa fille aînée pour signaler une agression dont sa femme et lui auraient été victimes dans la nuit. Sur place, les gendarmes découvrent l'horreur...
Le corps sans vie d'Arlette est en travers du lit. Il présente de multiples plaies et blessures... et scène horrible : un couteau est planté dans le cou jusqu'à la gorge dont la pointe ressort au niveau de l'oreille droite.
L'autopsie relèvera 43 coups de couteau sur le corps de la victime. Raymond Cano est, lui, assis sous la varangue avec des traces de sang ainsi que des lésions et abrasions sur le visage, le torse et la main.
Dans la maison règne un certain désordre. L'homme évoque une agression mais ses explications confuses sont peu convaincantes aux yeux des gendarmes. Un mensonge dans lequel il va s'enfermer pendant plusieurs mois. Ce n'est qu'en août qu'il reconnaît être l'auteur des faits. A partir de là, il s'agira de découvrir le mobile de ce crime horrible.
L'enquête fera apparaître une tension permanente dans le couple surtout après l'AVC d'Arlette en 2004.
Ce matin-là, après une énième dispute, le sexagénaire suit sa femme dans la chambre et quand elle s'allonge sur le lit, la roue de coups et la poignarde à 43 reprises avec un couteau qu'il finit par lui enfoncer entièrement dans la gorge.
Raymond Cano encourt la réclusion criminelle à perpétuité.