Dès jeudi, les sapeurs-pompiers sont intervenus pour des opérations de pompage à Rose-Hill, Beau-Bassin et Chebel, nous apprend Le Mauricien. Ces banlieues, situées au Sud de la capitale, sont les premières victimes de la montée des eaux. Les canaux d'évacuation sont insuffisants et les travaux ne permettent pas encore de solutionner le risque d'inondation.
Les services officiels de l'île sœur ont reconduit l'alerte fortes pluies qui a été déclenchée, jeudi. Les météorologues ont même rehaussé les niveaux de vigilance. Les précipitations de ces dernières heures ont été importantes, sans être exceptionnelles, cependant les prochaines averses vont toucher un sol détrempé, note IonNews. Le risque d'inondations augmente ! Tous les services de secours sont mobilisés et les centres d'accueil sont fonctionnels, si besoin. Les avis de fortes pluies devraient être en vigueur, jusqu'à dimanche et peut-être plus.
Risque d'inondation à Tananarive et sa banlieue
Les dépressions, qui circulent dans notre zone, finissent leurs courses généralement sur le Nord et au centre de Madagascar. C'est une nouvelle fois le cas, ce vendredi et ce week-end, selon les services météorologiques malgaches. Une alerte jaune, fortes pluies, a été émise dès lundi. Les averses ininterrompues ont provoqué la crue des trois rivières proches de la capitale. La Sisaony, l'Ikopa et la Mama menacent de sortir de leur lit. Des inondations menacent dix-neuf communes. Le Bureau national de gestion des risques et catastrophes est mobilisé.
Ces intempéries angoissent les habitants de Tsiafahy, Androhibe, Antsahadinta, Bongatsara, Antanetikely, Ambohijoky, Alatsinainy Amnbazaha, Ampahitrosy, solandy, Ampanefy, Soavina, Anosizato Andrefana, Ampitatfika, Ambavahaditokana, Fenoarivo, Itaosy, Ambohitrimanjaka, Fiadanana, Ampangabe. L'Express de Madagascar a rencontré les riverains qui ont confié leur quotidien : "Chaque fois qu'il y a une inondation, on se réfugie dans les EOO de la commune. Les enfants vont dans les sites, pendant que les hommes restent les maisons afin d'assurer la sécutité", et de préciser, "nous n'arrivons plus à dormir la nuit de crainte que nos maisons soient submergées".