Bactérie E.coli : rappel massif des pizzas Fraîch'Up de Buitoni

Bactérie E.coli : rappel massif des pizzas Fraîch'Up de Buitoni
Après la découverte de bactéries E.coli dans la pâte d'une de ses pizzas, Buitoni demande aux clients qui ont acheté des pizzas surgelées Fraîch’up avant le 18 mars de ne pas les consommer et de les jeter.

Après avoir été informée de la présence de bactéries Escherichia coli dans la pâte d’un produit, la marque Buitoni a annoncé, vendredi 18 mars, le retrait-rappel de l'ensemble des produits de la gamme Fraîch'Up. "Un principe de précaution", assure la marque. L’ensemble du territoire français est concerné par ce retrait-rappel, relayé par la préfecture de La Réunion.

Des cas graves chez des enfants  

Les autorités sanitaires évoquent un "lien possible" avec des cas graves chez des enfants. "Les autorités publiques sont en train d’investiguer sur la recrudescence de cas de syndrome hémolytique et urémique (SHU) liés à des E.coli pour en comprendre l’origine", a déclaré Pierre-Alexandre Teulié, directeur général chargé de la communication de Nestlé France, à l’AFP.  

Ne pas les consommer

Face au risque, la marque recommande aux consommateurs qui ont acheté ces pizzas surgelées avant le 18 mars de ne pas les consommer et de les jeter.

Que faire en cas de symptômes ?

Les clients qui auraient mangé une pizza Fraîch-Up et qui présenteraient des symptômes tels que de la diarrhée, des douleurs abdominales ou des vomissements sont invités à consulter leur médecin traitant rapidement. "En l’absence de symptômes, il n’y a pas lieu de s’inquiéter", selon la Direction générale de la Santé.  

Une recrudescence des cas  

A la date du 17 mars, 27 cas de SHU ou infection grave, liés à des bactéries E. coli présentant des caractéristiques similaires, avaient été identifiés, "et 31 cas supplémentaires sont en cours d’investigation".

"Les enfants malades, âgés de 1 à 18 ans avec un âge médian de 5 ans et demi, ont présenté des symptômes entre le 10/01/2022 et le 10/03/2022. Deux enfants sont décédés", est-il rappelé. Le premier décès suspect avait été signalé fin février.

Chaque année, environ 160 enfants atteints de SHU sont notifiés à Santé publique France qui a mis en place un dispositif de surveillance (services de néphro-pédiatrie) de cette maladie depuis 1996.