Un chantier de mise aux normes de l'usine de Bois-Rouge à Saint-André a débuté depuis un an. Les organisations syndicales ont manifesté ce jeudi matin devant l'entrée. Elles estiment que l'entreprise espagnole privilégie la main d'œuvre ibérique au dépend des ouvriers réunionnais.
La CGT-BTP et la CFDT-BTP manifestent depuis ce matin devant l'usine de Bois-Rouge à Saint-André.
Sur le site, des travaux, de mise aux normes anti-pollution des rejets des poussières, sont réalisés par des intérimaires. Selon les manifestants, moins de 50 % des travailleurs embauchés sont des Réunionnais. Ils seraient, au total, une cinquantaine de locaux contre une soixantaine d'Espagnols et aussi des Portugais.
Tous travaillent à l'installation d'échafaudages et sur le montage de charpentes métalliques. Selon les représentants syndicaux des sections BTP, avant cette année, c'était 50/50 maintenant, c'est fini.
L'avenir du chantier est incertain
Le chantier a commencé il y a 1 an et devrait durer encore 2 ans nous apprend Laurent Figon, journaliste radio de Réunion la 1ère.
La société Endel avait commencé le chantier avec des ouvriers locaux. Aujourd'hui, MOS entreprise espagnole a emporté la seconde partie du marché. Cette entreprise privilégie le personnel originaire de la péninsule Ibérique, mais les retards s'accumulant, il est question de l'arrivée d'une société italienne. C'est donc pour dénoncer cette valse des entreprises au détriment des ouvriers réunionnais qu'une manifestation était organisée, ce jeudi matin devant l'usine de Bois-Rouge.
Un sujet complet sur le sujet sera également à voir dans nos éditions télévisées de 12h30 et 19 heures.
Sur le site, des travaux, de mise aux normes anti-pollution des rejets des poussières, sont réalisés par des intérimaires. Selon les manifestants, moins de 50 % des travailleurs embauchés sont des Réunionnais. Ils seraient, au total, une cinquantaine de locaux contre une soixantaine d'Espagnols et aussi des Portugais.
Tous travaillent à l'installation d'échafaudages et sur le montage de charpentes métalliques. Selon les représentants syndicaux des sections BTP, avant cette année, c'était 50/50 maintenant, c'est fini.
L'avenir du chantier est incertain
Le chantier a commencé il y a 1 an et devrait durer encore 2 ans nous apprend Laurent Figon, journaliste radio de Réunion la 1ère.
La société Endel avait commencé le chantier avec des ouvriers locaux. Aujourd'hui, MOS entreprise espagnole a emporté la seconde partie du marché. Cette entreprise privilégie le personnel originaire de la péninsule Ibérique, mais les retards s'accumulant, il est question de l'arrivée d'une société italienne. C'est donc pour dénoncer cette valse des entreprises au détriment des ouvriers réunionnais qu'une manifestation était organisée, ce jeudi matin devant l'usine de Bois-Rouge.
Un sujet complet sur le sujet sera également à voir dans nos éditions télévisées de 12h30 et 19 heures.