En ce début d'après-midi de mercredi, plus d'une centaine de personnes s'est réunie sur le parking de la piscine municipale de Bras-Panon, prenant le départ d'un défilé dans les rues de la ville. Car c'est de là que venait Jean-Fred Cazambo, cet homme de 34 ans tué en sortie de boîte de nuit à l'Hermitage, tôt le matin du 23 mars dernier.
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Après les obsèques ce week-end, place à l'hommage ce mercredi. Les proches de Jean-Fred Cazambo ont tenu à organiser ce défilé, de 14 heures à 17 heures, passé notamment par le quartier de Rivière-du-Mât où résidait l'homme.
Les proches en t-shirt noir "Mustapha"
Des t-shirts noirs arborant le nom musulman "Mustapha" que Jean-Fred Cazambo s'était choisi, mais aussi la phrase "Jamais finie la piraterie", ont été distribués aux participants. Plusieurs dizaines de personnes étaient venues en deux-roues, faisant ronfler les moteurs lors du défilé.
Deux de ses frères, rentrés de métropole à l'annonce de son décès, étaient présents lors de cet hommage.
"Nout tout' aujourd'hui nou porte le deuil. C'est un gars li la toujours été heureux, et aujourd'hui en étant pu là, li veu voir nou heureux", explique Samuel, un de ses frères. "Chacun a ses défauts, il avait les siens", achève-t-il.
"C'était quelqu'un de connu parce que c'était un grand boxeur, il savait jouer de ses poings et c'était un guerrier, il était connu dans le bon sens", affirme Kévin, son cousin.
Gendarmerie et police municipale présentes
Ce recueillement s'est effectué sous la surveillance des gendarmes, présents en nombre, et de la police municipale, non sans peur de débordements. Le week-end dernier, des coups de feu avaient été tirés à Saint-André, peut-être en lien avec l'expédition punitive dont a été victime Jean-Fred Cazambo.
Quatre personnes mises en examen et placées en détention provisoire
Jeudi dernier, le père de famille avait été la cible de plusieurs coups de feu, tirés par plusieurs individus à bord d'un véhicule volé. Au total, quatre hommes ont été mis en examen pour assassinat et association de malfaiteurs, et placés en détention provisoire : deux tireurs, le conducteur de la voiture, et un homme suspecté d'avoir renseigné les auteurs présumés des tirs depuis la discothèque.