Brigitte Bardot condamnée à 10 000 euros d’amende pour injures publiques envers les Réunionnais

Brigitte Bardot.
Le 4 novembre 2021, Brigitte Bardot avait été condamnée à 20 000 euros d'amende pour injures publiques à l’égard de la population réunionnaise. Un jugement pour lequel elle a fait appel. La décision a été rendue ce jeudi 15 décembre. L'ex icone du cinéma français écope finalement d'une amende moins importante qu'en première instance.

La décision a été rendue ce jeudi 15 décembre. En première instance, Brigitte Bardot avait écopé d’une amende de 20 000 euros pour injures publiques envers les Réunionnais. En appel, l’avocat général avait requis le double. Brigitte Bardot, âgée aujourd’hui de 88 ans, devra finalement s’acquitter d’une amende de 10 000 euros, à moins d’un pourvoi en cassation qui lui donne raison.

Une condamnation qui réjouit des personnalités locales

L'ex icone du cinéma français écope finalement d'une amende moins importante qu'en première instance. Mais pour le député Jean-Hugues Ratenon, "peu importe le montant de l’amende, l’essentiel c’est que les nombreuses plaintes portées, dont la mienne, ont suivi leur cours et ont abouti à ces condamnations ; de Bardot et de son collaborateur" commente-t-il.

Condamné en première instance à 4 000 euros, le responsable de communication de la fondation Brigitte Bardot a lui aussi vu son amende réduite de moitié. Il écope finalement de 2 000 euros d’amende.

Cette condamnation est "une bonne nouvelle" pour Jean-François Nativel, conseiller départemental et représentant île de La Réunion et Outre-mer du Mouvement de La Ruralité, LMR. Ce dernier espère que cette condamnation "servira de leçon à ceux qui par-delà les océans salissent notre réputation".

Des propos polémiques envers les Réunionnais

Pour rappel, en 2019, elle adresse une lettre ouverte au préfet, pour alarmer du traitement des animaux dans l’île. Une lettre dans laquelle elle avait qualifié les Réunionnais "d’autochtones ayant gardé leurs gènes de sauvage", une "population dégénérée encore imprégnée des traditions barbares qui sont leur souche" ou encore des "réminiscences de cannibalisme des siècles passées".

Des propos polémiques qui avaient suscité des réactions indignées et plusieurs plaintes, dont celle du député Jean-Hugues Ratenon. Ce dernier, ainsi que la fédération des associations hindoues et tamoules s’étaient par ailleurs constitués parties civiles.