La Commission mixte d’usine a fixé, ce mardi après-midi, la date du début de la campagne sucrière pour le Nord et l’Est au lundi 9 juillet. Les planteurs évoquent déjà leurs inquiétudes pour cette saison.
En 2017, la campagne sucrière avait débuté tardivement en raison d’un conflit entre planteurs et usiniers sur la nouvelle convention cannes. Cette année, il n’y a pas de convention à négocier mais la campagne à venir ne laisse pas entrevoir une année mirobolante.
Déjà parce-que la récolte est moins bonne en raison des passages successifs de tempêtes, dont Fakir, qui ont apporté beaucoup d’eau et mis à mal les cultures. Et à quelques jours du début de la coupe, une certaine crispation est perceptible chez les planteurs. « Il faut que l’usinier y arrête met’ la pression su les agriculteurs. Nou la subi un cyclone y appelle Fakir, tout’ les cannes lé couché à terre et y travaille dann conditions difficiles. Il faut avoir la souplesse dans les deux sens », explique Krishna Atanari, le 2è vice-président de la CGPER). Autre point de crispation : la coupeuse mécanique, encouragée par l’usinier, mais qui ne fait pas l’unanimité chez les planteurs. Car l’usage de la coupeuse péi donnerait une canne moins riche en sucre, ce qui impacterait directement le revenu des agriculteurs. « Beaucoup de planteurs ont investi et beaucoup ne s’y retrouvent pas. TEREOS n’a jamais apporté de réelles discussions pour apporter une solution à ce problème. S’il y a conflit, ce sera sur ce sujet-là », précise Bruno Robert, le président des Jeunes Agriculteurs. D’autant que la coupeuse mécanique est amenée à être généralisée dans les prochaines années et cela pour pallier le manque de main d’œuvre.
Y aura-t-il un grain de sable qui viendra enrayer la mécanique au lancement de la campagne sucrière 2018 ? Planteurs et usiniers tentent de l’éviter mais rien n’est moins sûr. Quant aux estimations pour cette année, elles ne sont pas très rassurantes. Les cannes moins nombreuses risquent aussi d’être moins riches en sucre. Les prévisions tablent sur la réception de 850 00 tonnes de cannes à Bois-Rouge (en provenance du bassin Nord-Est), contre un million de tonnes réceptionnées l’an passé par la même usine (un record). Un chiffre bien optimiste selon les planteurs.
Le reportage de Jean-Régis Ramsamy et Willy Thévenin.
Déjà parce-que la récolte est moins bonne en raison des passages successifs de tempêtes, dont Fakir, qui ont apporté beaucoup d’eau et mis à mal les cultures. Et à quelques jours du début de la coupe, une certaine crispation est perceptible chez les planteurs. « Il faut que l’usinier y arrête met’ la pression su les agriculteurs. Nou la subi un cyclone y appelle Fakir, tout’ les cannes lé couché à terre et y travaille dann conditions difficiles. Il faut avoir la souplesse dans les deux sens », explique Krishna Atanari, le 2è vice-président de la CGPER). Autre point de crispation : la coupeuse mécanique, encouragée par l’usinier, mais qui ne fait pas l’unanimité chez les planteurs. Car l’usage de la coupeuse péi donnerait une canne moins riche en sucre, ce qui impacterait directement le revenu des agriculteurs. « Beaucoup de planteurs ont investi et beaucoup ne s’y retrouvent pas. TEREOS n’a jamais apporté de réelles discussions pour apporter une solution à ce problème. S’il y a conflit, ce sera sur ce sujet-là », précise Bruno Robert, le président des Jeunes Agriculteurs. D’autant que la coupeuse mécanique est amenée à être généralisée dans les prochaines années et cela pour pallier le manque de main d’œuvre.
Y aura-t-il un grain de sable qui viendra enrayer la mécanique au lancement de la campagne sucrière 2018 ? Planteurs et usiniers tentent de l’éviter mais rien n’est moins sûr. Quant aux estimations pour cette année, elles ne sont pas très rassurantes. Les cannes moins nombreuses risquent aussi d’être moins riches en sucre. Les prévisions tablent sur la réception de 850 00 tonnes de cannes à Bois-Rouge (en provenance du bassin Nord-Est), contre un million de tonnes réceptionnées l’an passé par la même usine (un record). Un chiffre bien optimiste selon les planteurs.
Le reportage de Jean-Régis Ramsamy et Willy Thévenin.
Reportage
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