Après 5 années de travail, Torskal, une start-up de la Réunion spécialisée dans « la green nanotechnologie » va procéder aux essais cliniques d’un traitement qu’elle a mis en place pour certains cancers de la peau. Ils vont durer un an et concernraient une soixantaine de personnes.
Les essais débuteront au dernier trimestre de l’année prochaine, à la Réunion et en Métropole. Les tests d’efficacité et de sécurité ont été concluants. Le travail des chercheurs entre dans sa phase opérative, donc déterminante, avant la transmission des données à l’Agence Nationale de sécurité du médicament et des produits de santé.
Torskal a commencé à travailler sur ce traitement à base de nanoparticules d’or extraites de l’ambaville, une plante endémique de la Réunion. Au fond de l’éprouvette, le liquide est toutefois de couleur violette, Anne-Laure Morel, la Présidente de la start-up nous explique que « ce sont les caractéristiques physico-chimiques particulières des nanoparticules à cette échelle » qui vont être injectées dans les cellules tumorales pour traiter des cancers cutanés, subcutanés comme les mélanomes.
Un laser médical à rayonnement infra-rouge va venir ensuite détruire ces cellules malades. Un traitement localisé, rapide et non douloureux comparé à d’autres médicaments utlisés en chimiothérapie par exemple.
C’est la première fois que de tels essais sont conduits à la Réunion en partenariat avec des oncologues de l’île et dans les établissements de santé appartenant au groupe Clinifutur qui soutient le projet. Ils vont durer entre 12 et 18 mois.
Selon Torskal, à la Réunion où les indices UV sont élevés toute l'année, le taux d'incidence du mélanome cutané serait équivalent à ce que l'on rencontre en Australie. Tous les ans, une centaine de nouveaux cas est enregistrée. le nombre de ces cancers de la peau a d'ailleurs été multiplié par 5 en 10 ans.
Torskal a commencé à travailler sur ce traitement à base de nanoparticules d’or extraites de l’ambaville, une plante endémique de la Réunion. Au fond de l’éprouvette, le liquide est toutefois de couleur violette, Anne-Laure Morel, la Présidente de la start-up nous explique que « ce sont les caractéristiques physico-chimiques particulières des nanoparticules à cette échelle » qui vont être injectées dans les cellules tumorales pour traiter des cancers cutanés, subcutanés comme les mélanomes.
Nanoparticules d'or et rayonnement laser
Un laser médical à rayonnement infra-rouge va venir ensuite détruire ces cellules malades. Un traitement localisé, rapide et non douloureux comparé à d’autres médicaments utlisés en chimiothérapie par exemple.
C’est la première fois que de tels essais sont conduits à la Réunion en partenariat avec des oncologues de l’île et dans les établissements de santé appartenant au groupe Clinifutur qui soutient le projet. Ils vont durer entre 12 et 18 mois.
Anne-Laure Morel, présidente fondatrice de Torskal, doctorat de chimie physique des matériaux et master de biochimie structurale, précise que ces essais, inédits, seront conduits au sein de la Clinique Sainte-Clotilde (CSC), en association avec les docteurs Mickaël Bègue, Youssef Slama, respectivement oncologue radiothérapeute et responsable de l'unité de radiophysique à la CSC, Antoine Bertolotti, dermatologue au CHU de Saint-Pierre. En métropole, des essais cliniques parallèles se feront en collaboration avec un établissement public hospitalier.
Selon Torskal, à la Réunion où les indices UV sont élevés toute l'année, le taux d'incidence du mélanome cutané serait équivalent à ce que l'on rencontre en Australie. Tous les ans, une centaine de nouveaux cas est enregistrée. le nombre de ces cancers de la peau a d'ailleurs été multiplié par 5 en 10 ans.
Cancer de la peau : un traitement innovant créé et bientôt testé à La Réunion
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