Impossible d’arbitrer une table ronde entre les planteurs et les usiniers avant du premier tour des législatives. Le secrétaire général de la préfecture a donc reçu les doléances des syndicats et donne rendez-vous aux deux parties jeudi prochain.
La réunion prévue à la préfecture de Saint-Denis, jeudi 8 juin 2017 en début d’après-midi, n’a pas eu lieu. Le premier tour des élections législatives se déroulant dimanche, difficile pour les services de l’État de gérer le conflit entre les planteurs et Tereos.
Afin de calmer le jeu, le secrétaire général de la préfecture a recueilli les doléances des représentants syndicaux des agriculteurs et pris en compte les objections des usiniers. Un nouveau rendez-vous a été fixé en préfecture au 15 juin 2017.
Les planteurs inquiets pour l’avenir
Tôt jeudi matin, les grévistes s’étaient positionnés devant les usines du Gol et de Bois-Rouge afin d’en interdire l’accès aux camions de charbon chargés de ravitailler les centrales électriques, thermiques.
Si dans le Sud, les planteurs ont laissé passer les poids lourds sans difficulté, en revanche dans l’Est, il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour débloquer le passage.
Cette petite obstruction illustre l’inquiétude des manifestants.
La fin des quotas le 1er octobre 2017
Depuis le début du conflit, ils réclament la revalorisation de leurs revenus sachant qu’à partir du 1er octobre 2017 l’Europe met fin aux quotas sucriers. Désormais, le prix d’achat de la tonne de canne dépend donc du marché mondial et non plus des subventions européennes.
Les cours boursiers du sucre étant beaucoup plus bas, la tonne de sucre de betterave nettement moins coûteuse que la tonne de sucre de canne, tous les indicateurs pour l’avenir de la filière sont dans le rouge.
La bagasse indispensable aux centrales thermiques
En fait, la bagasse permet aux centrales thermiques de Bois-Rouge et du Gol de fournir de l’électricité bon marché à EDF Réunion. La bagasse est devenue la bouée de sauvetage de la canne. Déclarée biomasse après les accords de Kyoto, ce combustible respectueux de l’environnement permet à Tereos de vendre le KWh produit avec de la bagasse plus cher que celui issu du charbon… Certes, il y a également le rhum et les sucres spéciaux, mais ils ne suffisent pas à assurer l’avenir des plantations.
Jeudi 15 juin 2017, les discussions entre planteurs et usiniers risquent d’être tendues. Par chance, les centrales thermiques ont besoin de la bagasse, alors que l’avenir sucre de canne est nettement plus incertain.
Afin de calmer le jeu, le secrétaire général de la préfecture a recueilli les doléances des représentants syndicaux des agriculteurs et pris en compte les objections des usiniers. Un nouveau rendez-vous a été fixé en préfecture au 15 juin 2017.
Les planteurs inquiets pour l’avenir
Tôt jeudi matin, les grévistes s’étaient positionnés devant les usines du Gol et de Bois-Rouge afin d’en interdire l’accès aux camions de charbon chargés de ravitailler les centrales électriques, thermiques.
Si dans le Sud, les planteurs ont laissé passer les poids lourds sans difficulté, en revanche dans l’Est, il a fallu l’intervention des forces de l’ordre pour débloquer le passage.
Cette petite obstruction illustre l’inquiétude des manifestants.
La fin des quotas le 1er octobre 2017
Depuis le début du conflit, ils réclament la revalorisation de leurs revenus sachant qu’à partir du 1er octobre 2017 l’Europe met fin aux quotas sucriers. Désormais, le prix d’achat de la tonne de canne dépend donc du marché mondial et non plus des subventions européennes.
Les cours boursiers du sucre étant beaucoup plus bas, la tonne de sucre de betterave nettement moins coûteuse que la tonne de sucre de canne, tous les indicateurs pour l’avenir de la filière sont dans le rouge.
La bagasse indispensable aux centrales thermiques
En fait, la bagasse permet aux centrales thermiques de Bois-Rouge et du Gol de fournir de l’électricité bon marché à EDF Réunion. La bagasse est devenue la bouée de sauvetage de la canne. Déclarée biomasse après les accords de Kyoto, ce combustible respectueux de l’environnement permet à Tereos de vendre le KWh produit avec de la bagasse plus cher que celui issu du charbon… Certes, il y a également le rhum et les sucres spéciaux, mais ils ne suffisent pas à assurer l’avenir des plantations.
Jeudi 15 juin 2017, les discussions entre planteurs et usiniers risquent d’être tendues. Par chance, les centrales thermiques ont besoin de la bagasse, alors que l’avenir sucre de canne est nettement plus incertain.