Planteurs et usiniers ont rendez-vous dans l’après-midi de ce jeudi 8 juin 2017 à la préfecture pour reprendre les négociations. En attendant, les planteurs ne relâchent pas la pression en bloquant l’activité de Tereos.
3 euros de plus par tonne de canne ! C’est le chiffre annoncé par les planteurs. Les représentants syndicaux de la FDSEA, des J.A et de la CGPER ont pour mission d’obtenir au moins cette somme. Selon les manifestants, le mouvement continuera tant qu’un accord n’aura pas été signé.
Les usines de Bois-Rouges comme du Gol sont bloquées, tout comme les distilleries et les bâtiments administratifs de Tereos.
Les usines privées de charbon
Les planteurs n’oublient pas que les usines sont également des centrales thermiques qui fournissent + de 10 % de la production électrique du département. En cette période de l’année, elles sont alimentées par du charbon, alors qu’en période de coupe et de production de sucre, elles utilisent la bagasse. Ce résidu de la canne est un combustible parfait, mais en attendant la reprise de la campagne, les centrales sont tributaires des livraisons de charbon. Les stocks devaient leur permettre de tourner jusqu’à la fin de la semaine. Après, l’avenir est nettement plus incertain…
La bagasse au secours de la canne ?
Cet élément est essentiel dans le bras de fer engagé entre les planteurs et les usiniers. Aujourd’hui, compte tenu du prix du sucre sur le marché mondial, la canne est nettement moins rentable que la betterave. En revanche, la canne produit environ 1 200 000 tonnes de bagasse par an. 1 200 000 tonnes de fibres disponibles comme combustible qui permettent d’injecter dans le réseau plus de 250 GWh. Une ressource indispensable pour fournir l’électricité tout le temps et partout dans le département. Si en fin de semaine, les deux centrales thermiques sont contraintes d’arrêter, EDF Réunion devra revoir sa copie.
Les usines de Bois-Rouges comme du Gol sont bloquées, tout comme les distilleries et les bâtiments administratifs de Tereos.
Les usines privées de charbon
Les planteurs n’oublient pas que les usines sont également des centrales thermiques qui fournissent + de 10 % de la production électrique du département. En cette période de l’année, elles sont alimentées par du charbon, alors qu’en période de coupe et de production de sucre, elles utilisent la bagasse. Ce résidu de la canne est un combustible parfait, mais en attendant la reprise de la campagne, les centrales sont tributaires des livraisons de charbon. Les stocks devaient leur permettre de tourner jusqu’à la fin de la semaine. Après, l’avenir est nettement plus incertain…
La bagasse au secours de la canne ?
Cet élément est essentiel dans le bras de fer engagé entre les planteurs et les usiniers. Aujourd’hui, compte tenu du prix du sucre sur le marché mondial, la canne est nettement moins rentable que la betterave. En revanche, la canne produit environ 1 200 000 tonnes de bagasse par an. 1 200 000 tonnes de fibres disponibles comme combustible qui permettent d’injecter dans le réseau plus de 250 GWh. Une ressource indispensable pour fournir l’électricité tout le temps et partout dans le département. Si en fin de semaine, les deux centrales thermiques sont contraintes d’arrêter, EDF Réunion devra revoir sa copie.