Les policiers de la Sûreté départementale entendent toujours, Ibrahim Patel et huit membres de son équipe, au sujet d'une présumée fraude électorale lors de l'élection de 2016 pour désigner le président. Ces investigations sont dirigées par Eric Tuffery, le procureur de la République de Saint-Denis.
Les gardes à vue des neuf membres de la chambre de commerce et d'industrie de La Réunion se poursuivent. Ibrahim Patel, président de la CCIR et huit proches, sont entendus depuis ce lundi 29 octobre 2018 au sujet d'une affaire présumée de fraude électorale.
En novembre 2016, au lendemain du scrutin, Bruno Cohen, candidat à la présidence de la chambre consulaire, déposait une plainte contre le résultat auprès du procureur de la République de saint-Denis. Il affirmait que cette élection était le résultat d'une fraude massive.
Selon le plaignant, 6 à 8 000 enveloppes qui devaient être envoyées aux électeurs et ne sont donc, jamais arrivées. En fait, selon Bruno Cohen, elles ont été détournées de leur destination finale pour venir grossir les suffrages favorables à Ibrahim Patel.
Depuis bientôt 2 ans, le parquet de Saint-Denis enquête discrètement sur les faits dénoncés. Les auditions et les perquisitions effectuées depuis le début de la semaine devraient permettre de savoir si ces accusations sont fondées.
Une décision concernant l'issue des gardes à vue est attendue dans l'après-midi.
En novembre 2016, au lendemain du scrutin, Bruno Cohen, candidat à la présidence de la chambre consulaire, déposait une plainte contre le résultat auprès du procureur de la République de saint-Denis. Il affirmait que cette élection était le résultat d'une fraude massive.
Suspicion d'une fraude massive
Selon le plaignant, 6 à 8 000 enveloppes qui devaient être envoyées aux électeurs et ne sont donc, jamais arrivées. En fait, selon Bruno Cohen, elles ont été détournées de leur destination finale pour venir grossir les suffrages favorables à Ibrahim Patel.
Depuis bientôt 2 ans, le parquet de Saint-Denis enquête discrètement sur les faits dénoncés. Les auditions et les perquisitions effectuées depuis le début de la semaine devraient permettre de savoir si ces accusations sont fondées.
Une décision concernant l'issue des gardes à vue est attendue dans l'après-midi.