Les sanctions pour Thierry Vaïtilingom et Sandra Sinimalé sont tombées. L’ex-directeur du Centre de Gestion et son ex-directrice de cabinet étaient poursuivis pour des délits de détournement de fonds publics et recel de détournement de fonds publics.
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Sandra Sinimalé a été condamnée à 6 mois de prison avec sursis, 30 000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité. C'est ce que le procureur avait requis le 18 avril dernier devant le tribunal correctionnel de Saint-Pierre. Thierry Vaïtilingom lui écope de 10 mois de prison avec sursis, 40 000 euros d'amende et 5 ans d'inéligibilité
Le centre de gestion avait également demandé des dommages et intérêts. Résultat: les 2 prévenus sont condamnés conjointement à payer 111 527 euros et 2 centimes...
La justice reprochait à Thierry Vaïtilingom l’embauche de Sandra Sinimalé sur un emploi fictif. Directrice de cabinet au Centre de Gestion entre avril 2015 et mai 2016, Sandra Sinimalé a rarement été vu sur son lieu de travail.
Si l’un et l’autre ne peuvent prouver la réalité d’un travail en lien avec les missions prévues dans le contrat, Thierry Vaïtilingom rappelle que cette embauche a lieu dans un contexte particulier, en pleine crise du Centre de Gestion.
Le président, alors élu de St-Louis, n’est pas issu de la même famille politique que la majorité qui siège au Centre de Gestion. Dès lors, tout sera fait pour lui mener la vie dure, jusqu’à l’arrivée de Sandra Sinimalé, dont la mission officieuse sera de ramener le calme.
Ce que la directrice de cabinet arrive à faire. Dès lors, Thierry Vaïtilingom l’avoue. Il ne va pas aller chercher plus loin. Même pas savoir si le salaire de 6 700 euros de la directrice de cabinet était justifié.
Le 18 avril dernier, il avait requis 6 mois de prison avec sursis, une mise à l’épreuve pendant 3 ans avec obligation d’indemniser le Centre de Gestion, qui s’est porté partie civile, et surtout 5 ans d’inéligibilité contre Sandra Sinimalé.
Contre Thierry Vaïtilingom, c’est 10 mois de prison avec sursis, une mise à l’épreuve pendant trois ans avec obligation d’indemniser le Centre de Gestion et également 5 ans d’inéligibilité.
Le procureur de la République a été entendu par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre
Le centre de gestion avait également demandé des dommages et intérêts. Résultat: les 2 prévenus sont condamnés conjointement à payer 111 527 euros et 2 centimes...
La justice reprochait à Thierry Vaïtilingom l’embauche de Sandra Sinimalé sur un emploi fictif. Directrice de cabinet au Centre de Gestion entre avril 2015 et mai 2016, Sandra Sinimalé a rarement été vu sur son lieu de travail.
Les prévenus nient l'emploi fictif
" Non, il n’y a pas eu d’emploi fictif sur le recrutement de directrice de cabinet ". Aussi bien Thierry Vaïtilingom, le directeur du Centre de Gestion à l’époque, que Sandra Sinimalé, la bénéficiaire du poste réfutent en bloc cette accusation.Si l’un et l’autre ne peuvent prouver la réalité d’un travail en lien avec les missions prévues dans le contrat, Thierry Vaïtilingom rappelle que cette embauche a lieu dans un contexte particulier, en pleine crise du Centre de Gestion.
Le président, alors élu de St-Louis, n’est pas issu de la même famille politique que la majorité qui siège au Centre de Gestion. Dès lors, tout sera fait pour lui mener la vie dure, jusqu’à l’arrivée de Sandra Sinimalé, dont la mission officieuse sera de ramener le calme.
Ce que la directrice de cabinet arrive à faire. Dès lors, Thierry Vaïtilingom l’avoue. Il ne va pas aller chercher plus loin. Même pas savoir si le salaire de 6 700 euros de la directrice de cabinet était justifié.
Des faits caractérisés selon le parquet
Mais ces considérations politiques, le parquet de Saint-Pierre n' a pas voulu les entendre. Pour le Procureur de la République, Laurent Zukowich, il y a bien eu emploi fictif, et le tribunal orrectionnel doit condamner les prévenus.Le 18 avril dernier, il avait requis 6 mois de prison avec sursis, une mise à l’épreuve pendant 3 ans avec obligation d’indemniser le Centre de Gestion, qui s’est porté partie civile, et surtout 5 ans d’inéligibilité contre Sandra Sinimalé.
Contre Thierry Vaïtilingom, c’est 10 mois de prison avec sursis, une mise à l’épreuve pendant trois ans avec obligation d’indemniser le Centre de Gestion et également 5 ans d’inéligibilité.
Le procureur de la République a été entendu par le tribunal correctionnel de Saint-Pierre