La période est propice au développement des moustiques, et avec eux à la circulation de virus comme le chikungunya ou la dengue. Depuis le mois d'août, les cas de chikungunya augmentent de façon exponentielle. Les zones concernées sont principalement situées dans le Sud.
Cinq foyers actifs
Un nouveau foyer détecté à Trois-Mares, au Tampon, avec 3 cas, vient s’ajouter à ceux de Saint-Paul (Aigrettes et Hermitage), de Grand-Bassin, de la Ligne-des-400 à Saint-Pierre et de l’Etang-Salé.
Ce dernier reste très actif avec 20 nouveaux cas en une semaine. Ils s’additionnent au 27 cas déjà connus. 2 nouveaux cas ont été enregistrés à Grand-Bassin et 1 sur la Ligne-des-400, sur cette même semaine du 9 au 15 décembre. 4 cas isolés ont aussi été identifiés en dehors des foyers connus.
Un total de 82 cas
Du 9 au 15 décembre, 30 nouveaux cas de chikungunya ont été signalés à La Réunion. Cinq foyers, plus ou moins importants, sont recensés. Au total, 82 cas sont enregistrés dans le département depuis le 23 aout dernier.
Sur le début de la semaine suivante, 7 cas ont déjà été signalés, indiquent les autorités sanitaires qui n'ont pas encore "consolidé" l'ensemble des résultats. Si des mesures de gestion ont été prises autour de l’ensemble des cas, elles constatent que la circulation du virus du chikungunya s’intensifie et continue à se disperser.
" Les prochaines semaines seront cruciales "
La vigilance est donc de mise en cette période de fêtes de fin d’année, propice aux rassemblements de personnes. Le 18 décembre dernier, le niveau du plan ORSEC de lutte contre les arboviroses a été réhaussé.
Les autorités prévenaient alors que " les prochaines semaines seront cruciales dans la lutte contre la propagation de la maladie ", incitant chacun à observer les bons gestes pour lutter contre la prolifération des moustiques.