Choléra aux Comores : neuf patients hospitalisés et 104 personnes guéries

Le ministère de la Santé demande aux citoyens de l'île de la Grande Comore de respecter les gestes barrières pour enfin éradiquer l'épidémie de choléra.
Cette semaine, le nombre de patients hospitalisés a diminué et aucun décès, dû au choléra, n’a été enregistré. Cependant, la bactérie n’a pas été éradiquée de la Grande Comore où cinq des sept districts sont toujours affectés. Les autorités locales tentent de mobiliser la population contre la maladie.

Mercredi 28 février 2024, le ministère de la Santé avait invité la presse pour rappeler à la population que seule une action collective pourrait enrayer l’épidémie de choléra. Cette bactérie fait des ravages depuis des siècles, mais il est possible de l’éradiquer, écrit comoresinfos.net.

Les symptômes sont décrits dès l’antiquité. Cette maladie réapparaît dans le Golfe du Bengale. Les ouvrages datant du XVIème notent les mêmes maux.

Robert Koch confirme la découverte en 1854 par l’italien Filippo Pacini, du vibrion cholérique. Depuis, les médecins du monde entier savent que l’hygiène et le respect de recommandations sanitaires sont la meilleure arme pour lutter contre cette maladie. 

La population doit lutter contre le choléra

 
Les autorités médicales et sanitaires des Comores n’ont pas de recette miracle. Le lavage des mains, le respect des gestes barrières et l’utilisation des lieux d’aisance permettent de combattre efficacement contre la diffusion de la bactérie.

Limiter les contacts entre citoyens, ne pas manger de légumes et des fruits crus ou sans les avoir épluchés.

Afin d’inciter les citoyens à suivre ces recommandations toutes simples, les soignants insistent sur la dangerosité de cette pathologie. "On peut mourir en quelques heures en l’absence de traitement", écrit La Gazette des Comores qui rappelle les signes cliniques : "L’apparition brusque de diarrhée aqueuse avec des nausées. Les vomissements entraînant des pertes liquidiennes, pouvant entraîner une déshydratation sont des signes devant amener la famille à confier le patient aux services hospitaliers"