Le CHU de La Réunion va-t-il être placé sous la tutelle ? Les représentants syndicaux et la direction se sont réunis une nouvelle fois, mardi. Il n'est plus question de toucher à l'indexation des primes, mais de ne pas remplacer des départs à la retraite et de réorganiser les services.
Le COPERMO devait se tenir le 21 novembre 2017. À cette occasion, la direction du CHU et les représentants du personnel devaient présenter un projet commun. Compte tenu des solutions envisagées par Lionel Calenge, le directeur général et Jean-Paul Virapoullé, le président du conseil de surveillance, les deux parties s'étaient séparées sans avoir trouvé d'accord.
Ce lundi 27 novembre 2017, les discussions ont pu reprendre sur de nouvelles bases. Cette fois, il n'était plus question de la suppression de l'indexation sur certaines primes, mais uniquement du non-remplacement de départs à la retraite. Il n'est pas question de 70 postes, mais de 140, soit le double.
Beaucoup de questions sans réponse
Représentants du personnel et direction doivent se retrouver en janvier 2018. Les responsables syndicaux ont demandé une opération de transparence sur les chiffres. Comment expliquer que le CHU de La Réunion soit déficitaire avec un taux d'activité de 109 %. Tous les fonds qui devaient être versés par l'Etat pour la création du Centre Hospitalier Universitaire ont-ils étaient versés ? Les travaux de modernisation et d'agrandissement de Saint-Denis, Saint-Pierre, Saint-Benoît étaient ils budgétisés ? Les missions médicales vers les pays de la zone ont-elles été payées ? Plusieurs questions, pour l'instant sans réponse précise.
Qui finance et quoi ?
La réorganisation des services qui a été présentée et validée par les organisations syndicales est une piste de réflexion. Cependant, trop souvent ces dernières années, des services de l'Etat ont été amputés restructurés et "modernisés", suite à des déficits patiemment construits. Une fois le trou dans les caisses constaté, il fallait agir, supprimer des postes, informatiser, dématérialiser... À La Réunion, les statistiques démontrent un déficit chronique d'infirmières, médecins, spécialistes, kiné par rapport au nombre d'habitants d'où la création du CHU...
Ce lundi 27 novembre 2017, les discussions ont pu reprendre sur de nouvelles bases. Cette fois, il n'était plus question de la suppression de l'indexation sur certaines primes, mais uniquement du non-remplacement de départs à la retraite. Il n'est pas question de 70 postes, mais de 140, soit le double.
Beaucoup de questions sans réponse
Représentants du personnel et direction doivent se retrouver en janvier 2018. Les responsables syndicaux ont demandé une opération de transparence sur les chiffres. Comment expliquer que le CHU de La Réunion soit déficitaire avec un taux d'activité de 109 %. Tous les fonds qui devaient être versés par l'Etat pour la création du Centre Hospitalier Universitaire ont-ils étaient versés ? Les travaux de modernisation et d'agrandissement de Saint-Denis, Saint-Pierre, Saint-Benoît étaient ils budgétisés ? Les missions médicales vers les pays de la zone ont-elles été payées ? Plusieurs questions, pour l'instant sans réponse précise.
Qui finance et quoi ?
La réorganisation des services qui a été présentée et validée par les organisations syndicales est une piste de réflexion. Cependant, trop souvent ces dernières années, des services de l'Etat ont été amputés restructurés et "modernisés", suite à des déficits patiemment construits. Une fois le trou dans les caisses constaté, il fallait agir, supprimer des postes, informatiser, dématérialiser... À La Réunion, les statistiques démontrent un déficit chronique d'infirmières, médecins, spécialistes, kiné par rapport au nombre d'habitants d'où la création du CHU...