Les orientations budgétaires du Conseil départemental de la Réunion s’inscrivent dans un contexte financier particulier. Cyrille Melchior, le président, précise d'ailleurs avoir signalé au niveau national l’inadéquation des recettes départementales au regard des compétences.
Des contraintes financières
Avec plus de 1 milliard 320 millions d’euros, il faudra quand même se serrer la ceinture à cause de contraintes financières qui s’expliquent par :
- une baisse des recettes liées à la crise nationale et régionale du marché immobilier, entrainant la chute des frais de notaire et de la péréquation nationale des droits de mutations : moins 30 millions d’euros.
- Des besoins structurellement importants en matière de prise en charge des publics fragiles (personnes âgées, handicapées, aide sociale à l’enfance) et une dégradation de la situation sociale conduisent à une croissance des dépenses sociales de plus de 35 à 40 millions d’euros pour les allocations de solidarité, le financement des établissements sociaux et médico-sociaux.
Pas d'impact sur les aides sociales
Le président affirme que les aides sociales ne seront pas impactées. Il annonce également la construction de 3 EHPAD, établissements d’hébergement pour personnes âgées, à Bras-Panon, Petite-Ile et aux Avirons.
Il sera cependant difficile d’investir plus de 200 millions d’euros comme les autres années pour l’aménagement du territoire, la transition écologique et solidaire, et le soutien à la commande publique.
Les ambitions pour 2025
Pour un territoire solidaire, la collectivité met en avant plusieurs ambitions pour 2025 :
- renforcer l’accès aux droits et la prévention, répondre à l’urgence sociale,
- accompagner les parents, protéger les enfants et favoriser la réussite
- protéger et accompagner les plus vulnérables
- favoriser la réussite des jeunes, en faire des citoyens
- démocratiser la culture, valoriser le patrimoine et promouvoir le sport en maintenant le soutien aux clubs et aux sportifs de haut niveau.