Suite au mouvement des Gilets Jaunes, le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, lance ce mardi 15 janvier, un grand débat national. Le gouvernement compte d'abord sur les maires des communes pour organiser les discussions. A La Réunion, c'est le grand flou pour le moment.
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Durée, lieux, coordination : comment va s’organiser le grand débat national voulu par Emmanuel Macron pour répondre à la crise des Gilets jaunes ? Le chef de l’Etat veut d’abord compter sur les maires des communes pour organiser les discussions au niveau local.
Regardez le reportage de Sigrid Chane Kaye Bone et Alexandra Pech :
Le gouvernement dit compter sur "chacun de nos concitoyens pour prendre l’initiative et permettre la discussion la plus large et la plus représentative possible". L'exécutif appelle en outre "tous les maires qui le souhaitent" à contribuer aux discussions en organisant eux-mêmes ou en facilitant l'organisation de réunions dans leurs communes.
Dans un deuxième temps, le gouvernement lancera des "conférences citoyennes" au niveau régional. A partir du 1er mars, "des Français tirés au sort" seront chargés, aux côtés de "représentants de diverses parties prenantes", d'élaborer des "pistes concrètes" à partir des résultats des premières semaines du débat.
Enfin, dès le 21 janvier, chacun pourra déposer sa contribution sur le site www.granddebat.fr, ou l'envoyer par courrier postal à l'adresse : Mission Grand Débat - 244, bd Saint-Germain, 75007 Paris.
Ces cinq "garants" seront "indépendants du gouvernement et reconnus pour leur engagement au service de l'intérêt général" et "s'assureront de l'impartialité et de la transparence de la démarche", assure également Matignon. Quant au ministre Sébastien Lecornu (collectivités territoriales) et à la secrétaire d'Etat Emmanuelle Wargon (Transition écologique), ils sont "chargés de faire vivre le débat", précise le communiqué d'Edouard Philippe.
Les thèmes
La consultation doit porter sur quatre thèmes : la fiscalité et les dépenses publiques, l'organisation de l'Etat des services publics, la transition écologique, la démocratie et la citoyenneté. Comment s'organisent les mairies pour recueillir les doléances des Réunionnais ? Pour le moment, c’est la grande inconnue dans le département.Regardez le reportage de Sigrid Chane Kaye Bone et Alexandra Pech :
Qui peut y participer ?
Dans un communiqué diffusé lundi soir, c’est le Premier ministre Edouard Philippe qui a détaillé les modalités de ce grand débat. Tout le monde peut y participer. "Citoyens, élus et institutions, organisations à but lucratif ou non lucratif : le Gouvernement souhaite que le plus grand nombre participe et organise des débats", indique le communiqué diffusé par Matignon.Le gouvernement dit compter sur "chacun de nos concitoyens pour prendre l’initiative et permettre la discussion la plus large et la plus représentative possible". L'exécutif appelle en outre "tous les maires qui le souhaitent" à contribuer aux discussions en organisant eux-mêmes ou en facilitant l'organisation de réunions dans leurs communes.
Où pourra-t-on participer ?
Près de chez vous, sur internet, ou par simple courrier postal. Le gouvernement compte d'abord sur les maires des communes de toutes tailles pour jouer le jeu et organiser des discussions au niveau local. Le gouvernement annonce, sans donner de détails, la mise en place de "stands de proximité (...) installés dans des lieux de passage du quotidien". "Ils permettront à ceux qui le souhaitent de donner leur avis sur les thématiques mises au débat", écrit Matignon.Dans un deuxième temps, le gouvernement lancera des "conférences citoyennes" au niveau régional. A partir du 1er mars, "des Français tirés au sort" seront chargés, aux côtés de "représentants de diverses parties prenantes", d'élaborer des "pistes concrètes" à partir des résultats des premières semaines du débat.
Enfin, dès le 21 janvier, chacun pourra déposer sa contribution sur le site www.granddebat.fr, ou l'envoyer par courrier postal à l'adresse : Mission Grand Débat - 244, bd Saint-Germain, 75007 Paris.
Qui encadrera ce débat ?
Un collège de cinq "garants" va être nommé vendredi pour "garantir l'indépendance" du grand débat national, a enfin annoncé Matignon. Deux de ces cinq personnes seront désignées par le gouvernement, tandis que les trois autres seront nommés respectivement par le président de l'Assemblée nationale Richard Ferrand (LREM), le président du Sénat Gérard Larcher (LR) et celui du Conseil économique, social environnemental, Patrick Bernasconi, a fait savoir le cabinet du Premier ministre Edouard Philippe.Ces cinq "garants" seront "indépendants du gouvernement et reconnus pour leur engagement au service de l'intérêt général" et "s'assureront de l'impartialité et de la transparence de la démarche", assure également Matignon. Quant au ministre Sébastien Lecornu (collectivités territoriales) et à la secrétaire d'Etat Emmanuelle Wargon (Transition écologique), ils sont "chargés de faire vivre le débat", précise le communiqué d'Edouard Philippe.