Ce projet, annoncé dans la presse, du jour au lendemain, était surprenant. Cependant, la création d’une compagnie aérienne comorienne assurant des liaisons entre l’archipel et la France pouvait être crédible. De nombreux Comoriens vivent en France et plus particulièrement en banlieue parisienne et marseillaise.
Finalement, Comores Airlines ne décollera sûrement jamais et certainement pas sans l’accord de l'ANACM qui a publié un communiqué, repris par Habariza Comores, pour préciser :
L’exercice de l’activité de transporteur aérien public, en conformité avec l’article 156 de la loi N°17-016/AU portant code de l’aviation civile, est subordonné à l’obtention à titre individuel d’un agrément délivré par le Ministre en charge de l’aviation civile et d’un permis d’exploitation aérienne (AOC) émis par le Directeur Général de l’ANACM ; lequel permis d’exploitation aérienne peut-être obtenue en suivant un processus de certification établi par l’aviation civile des Comores. Une démarche qui n’a pas été effectuée : "Pour cette dite compagnie", conclut le directeur général de l’Agence.