Malgré les dizaines de recours, les manifestations, les violences, un mort et six blessés par balle, la Cour suprême des Comores a validé le résultat du premier tour de l’élection présidentielle du 14 janvier 2024.
Azali Assoumani devient pour la troisième fois, le président de l’archipel. Officiellement, il a obtenu 57,02% des suffrages des 56,44% de votes exprimés, une information confirmée par Al-Watwan, Jeune-Afrique et Habariza-Comores.
Pendant quelques jours, l’opposition a évoqué un taux de participation de 16%. Un chiffre dévoilé par la Commission Électorale Nationale Indépendante, lors de la première annonce des résultats du premier tour. Il aurait été "redressé" par les magistrats de la plus haute juridiction comorienne pour atteindre finalement 56,44%.
Des arrestations d’opposants ?
Seul Comores-Infos fait état d’arrestation de candidats de l’opposition quelques heures seulement après la validation des élections. Dès l’annonce de la Cour suprême a pris fin, l’immunité électorale des leaders qui s’étaient présentés face au président sortant.
Dans l’attente des résultats, l’ex et futur chef de l’Etat, son ministre de l’Agriculture comme le procureur de la République avaient pointé du doigt la responsabilité d’hommes politiques dans les manifestations post-électorales.
Le site révèle que Moussa Ibrahim a été placé en garde à vue. Sera-t-il le seul opposant visé par cette procédure ? Réponse dans les prochains jours…