Un "mécanicien" vient d'être condamné à 5 mois de prison ferme en Bretagne pour vol et escroquerie. Trois Pontivyens attendaient, en vain depuis deux ans, de récupérer leur voiture ou de l'argent de la vente. L'enquête a révélé que le "garagiste" avait expédié les véhicules vers les Comores.
Le mythe des voitures et motos volées en bas de chez vous, qui réapparaissent à l'autre bout de la planète, n'est pas simplement qu'une chimère. En fin de semaine dernière, un "garagiste" franchement véreux, a été condamné à 5 mois de prison ferme et 2 240 € d'amende par le tribunal correctionnel de Lorient écrit Le Télégramme pour avoir exporté trois voitures vers les Comores, deux devaient être réparées et la troisième vendue d'occasion.
Les trois victimes de l'escroc avaient porté plainte contre le "mécanicien" en 2018. Celui-ci faisait déjà l'objet de nombreux signalements dans le quartier où il avait installé son atelier. Outre les nuisances, l'homme avait pris l'habitude d'installer ses "épaves" sur les places de parking.
Les enquêteurs de la Gendarmerie, chargés des investigations par le procureur de la République, ont découvert que le "mécano" embauchait deux hommes, sans les déclarer, ni les payer. Ils ont également appris que l'escroc, qui ne mettait jamais la main dans les moteurs, exportait les véhicules, "disparus", vers les Comores.
Avec le temps, le prévenu avait pris de l'assurance et ne fournissait plus la moindre explication aux anciens propriétaires des voitures. Une jeune femme qui lui avait confié une vente d'occasion a expliqué devant le tribunal : "Je n’ai jamais touché l’argent. Je n'ai pas pu en racheter une depuis !".
Reconnus coupable, le faux garagiste et véritable escroc a été condamné à de la prison ferme et la déchéance de ses droits civiles et civiques pendant un an.
Les trois victimes de l'escroc avaient porté plainte contre le "mécanicien" en 2018. Celui-ci faisait déjà l'objet de nombreux signalements dans le quartier où il avait installé son atelier. Outre les nuisances, l'homme avait pris l'habitude d'installer ses "épaves" sur les places de parking.
La victime n'a pas pu acheter une nouvelle voiture
Les enquêteurs de la Gendarmerie, chargés des investigations par le procureur de la République, ont découvert que le "mécano" embauchait deux hommes, sans les déclarer, ni les payer. Ils ont également appris que l'escroc, qui ne mettait jamais la main dans les moteurs, exportait les véhicules, "disparus", vers les Comores.
Avec le temps, le prévenu avait pris de l'assurance et ne fournissait plus la moindre explication aux anciens propriétaires des voitures. Une jeune femme qui lui avait confié une vente d'occasion a expliqué devant le tribunal : "Je n’ai jamais touché l’argent. Je n'ai pas pu en racheter une depuis !".
Reconnus coupable, le faux garagiste et véritable escroc a été condamné à de la prison ferme et la déchéance de ses droits civiles et civiques pendant un an.