Saïd Ahmed Saïd Tourqui, écrivain comorien, a été interpellé, jeudi par les militaires des Comores. Il est suspecté d'avoir voulu organisé un coup d'Etat. Fin juillet, un référendum tournait au plébiscite pour Azzali, le président. Pourtant depuis la proclamation des résultats la tension reste vive.
Saïd Ahmed Saïd Tourqui, un célèbre écrivain, a été interpellé en compagnie de deux autres personnes, jeudi. Il est depuis en garde à vue. Ces deux présumés complices ont été relâchés.
Les militaires qui confirment le projet de tentative de coup d'état, signalent qu'ils ont trouvé au domicile du mis en cause, un fusil de chasse et un pistolet automatique.
L'opposition montrée du doigt
Pour renforcer le doute, ils affirment que Saïd Ahmed Saïd Tourqui avait pris contact avec des membres de l'opposition et avait obtenu le soutien de militaires putschistes de l'armée des Comores.
Sans préjuger de la véracité de cette version, il est quotidien depuis le référendum, fin juillet 2018, d'apprendre que des opposants au régime ont été interpellés. Ils sont montrés du doigt et désignés comme responsables des derniers incidents qui se sont produits sur la Grande-Comore.
L'Union européenne rappelle les Comores à l'ordre
En milieu de semaine, l'Union européenne a demandé aux dirigeants de l'archipel de respecter les droits de l'homme et de la liberté de la presse. Les observateurs s'inquiètent de la tournure des événements et redoutent l'instauration du déclenchement d'un régime d'exception, réduisant les libertés des Comoriens et éradiquant les partis qui s'opposent à la politique du président Azzali. Les militaires très présents dans les rues de Moroni, jeudi, ont réintégré leur caserne ce vendredi 10 août 2018.
Les militaires qui confirment le projet de tentative de coup d'état, signalent qu'ils ont trouvé au domicile du mis en cause, un fusil de chasse et un pistolet automatique.
L'opposition montrée du doigt
Pour renforcer le doute, ils affirment que Saïd Ahmed Saïd Tourqui avait pris contact avec des membres de l'opposition et avait obtenu le soutien de militaires putschistes de l'armée des Comores.
Sans préjuger de la véracité de cette version, il est quotidien depuis le référendum, fin juillet 2018, d'apprendre que des opposants au régime ont été interpellés. Ils sont montrés du doigt et désignés comme responsables des derniers incidents qui se sont produits sur la Grande-Comore.
L'Union européenne rappelle les Comores à l'ordre
En milieu de semaine, l'Union européenne a demandé aux dirigeants de l'archipel de respecter les droits de l'homme et de la liberté de la presse. Les observateurs s'inquiètent de la tournure des événements et redoutent l'instauration du déclenchement d'un régime d'exception, réduisant les libertés des Comoriens et éradiquant les partis qui s'opposent à la politique du président Azzali. Les militaires très présents dans les rues de Moroni, jeudi, ont réintégré leur caserne ce vendredi 10 août 2018.