C’est une catastrophe pour l’armateur comorien, ses employés, les marins, mais aussi pour la population de l’archipel qui comptait sur l’arrivée de ces marchandises.
Selon Comores Infos, cet accident serait dû à un défaut de sécurité. Les calles surchargées se sont effondrées sur la salle des machines. Cet incident a provoqué une explosion, puis un incendie. Le bateau s’est scindé en deux. Les sapeurs-pompiers du port n’ont rien pu faire.
Désormais, seule l’épave calcinée du bateau de commerce, encore amarré au quai, surnage à cet emplacement.
Les Comores adhèrent aux règlement international maritime
Le sort est souvent ironique. En début de semaine, juste avant cet accident, le ministre de l’Emploi des Comores, Djaanfar Salim Allaoui, présentait à l’Assemblée nationale ses travaux en vue de la mise en conformité de la législation de l’archipel avec la convention internationale du travail maritime.
Il soulignait l’intérêt pour le pays de respecterle droit international de la mer : "Elle permettra de renforcer la réputation internationale du pays en matière de respect des droits de l’homme et d’engagement en faveur du bien-être maritimes", écrit Al-fajr Quotidien.
Manifestement, il y a urgence !