Le rectorat fait un bilan de cette 2ème semaine d’école à la maison. Après des débuts difficiles, il tente de corriger le tir. Limitation et maîtrise des outils numériques et adaptation de la charge de travail des élèves étaient au programme.
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La mise en œuvre de la continuité pédagogique n’est pas chose aisée. Après une première semaine de mise en place des outils et méthodologie, beaucoup de disfonctionnements ont été relevés, parfois même jusqu'à l’exclusion, faute de matériel informatique ou de connexion internet notamment, de certains élèves.
Le recteur de l’Académie de La Réunion, Vêlayoudom Marimoutou, a fait vendredi 3 avril un point d’étape au terme de la seconde semaine d’école à la maison. Une deuxième semaine qui a servi à ajuster et réguler les dispositifs de continuité pédagogique mis en place.
Identifiés, ils seront destinataires de cours, d’exercices et de devoirs en version papier déposés au domicile ou envoyés par la Poste. 4 500 tablettes sont en cours de configuration pour être distribuées également aux parents d’élèves qui en auraient besoin.
La mobilisation de fonds sociaux est également à l’étude pour compenser l’absence de cantine ou l’augmentation des frais de dépenses de téléphone.
Une cellule d’accompagnement de la continuité pédagogique est là pour aider les enseignants à s’adapter aux outils et à adapter leurs demandes aux conditions réelles dans lesquelles se trouvent les élèves. Des formations en ligne sont proposées aux professeurs pour qu’ils s’adaptent à cette nouvelle façon d’enseigner.
Ceux qui seraient intéressés doivent s’inscrire en ligne. Depuis jeudi 2 avril 20h, 618 enseignants se sont inscrits pour le 1er degré et 785 pour le 2nd degré.
Enfin, une cellule d’écoute a été mise en place pour les personnels en difficultés professionnelles ou personnelles. La cellule est ouverte du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 16h.
Le recteur de l’Académie de La Réunion, Vêlayoudom Marimoutou, a fait vendredi 3 avril un point d’étape au terme de la seconde semaine d’école à la maison. Une deuxième semaine qui a servi à ajuster et réguler les dispositifs de continuité pédagogique mis en place.
Pallier la fracture numérique
La première action va en direction des élèves qui ne sont pas connectés à internet et qui se trouvent exclus du système. Des élèves, près de 10 000 en tout sur 200 000 ont été recensés pour l’instant, qui sont souvent déjà dans des situations compliquées, essentiellement scolarisés dans des établissements REP +.Identifiés, ils seront destinataires de cours, d’exercices et de devoirs en version papier déposés au domicile ou envoyés par la Poste. 4 500 tablettes sont en cours de configuration pour être distribuées également aux parents d’élèves qui en auraient besoin.
La mobilisation de fonds sociaux est également à l’étude pour compenser l’absence de cantine ou l’augmentation des frais de dépenses de téléphone.
S’adapter aux outils et aux conditions de travail des élèves
Sur le fond, pas question de modifier les programmes, explique le recteur malgré les difficultés remontées par les parents qui, pour certains se plaignent d’une trop forte pression mise sur les enfants. Il veut ainsi faciliter l’implication des familles, notamment en limitant le nombre d’outils utilisés pour le travail à distance.Une cellule d’accompagnement de la continuité pédagogique est là pour aider les enseignants à s’adapter aux outils et à adapter leurs demandes aux conditions réelles dans lesquelles se trouvent les élèves. Des formations en ligne sont proposées aux professeurs pour qu’ils s’adaptent à cette nouvelle façon d’enseigner.
Ceux qui seraient intéressés doivent s’inscrire en ligne. Depuis jeudi 2 avril 20h, 618 enseignants se sont inscrits pour le 1er degré et 785 pour le 2nd degré.
Eviter le "chahut numérique" et soutenir les enseignants
Des nouveaux protocoles seront mis en place pour éviter que des individus extérieurs viennent perturber les classes virtuelles comme c’est le cas actuellement, ça existe, et ça s’appelle le chahut numérique.Enfin, une cellule d’écoute a été mise en place pour les personnels en difficultés professionnelles ou personnelles. La cellule est ouverte du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 16h.