Si l’aide est maintenue, le dispositif va changer de formule l’an prochain. Il ne sera ainsi plus possible de se faire rembourser le voyage a posteriori. Une modification qui intervient dans un contexte délicat pour la majorité.
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La mesure a été votée ce mardi 10 décembre au matin en commission permanente à la pyramide inversée. Il faudra donc désormais effectuer toutes les démarches avant de voyager pour bénéficier d’un bon de continuité territoriale du conseil régional.
Le montant des aides reste le même, les plafonds pour en bénéficier ne bougent pas non plus. Enfin, le dispositif reste valables dans les deux sens : Réunion – métropole et métropole – Réunion.
Il intervient également après la publication d’un rapport de la Chambre Régionale des Comptes, qui pointait du doigt des irrégularités, un budget en pleine inflation, qui atteint 53 millions d’euros en 2018, et un coup de gestion des dossiers, qui approche les 5 millions d’euros.
Enfin, cette décision intervient dans un contexte budgétaire délicat et de conflit entre le président de Région, Didier Robert, et le gouvernement sur la participation de l’Etat dans le financement de cette continuité territoriale.
Continuité des modalités d’accès et des montants
Les remboursements après voyage ne seront plus possibles à partir du 1er janvier 2020, à l’exception d’un déplacement pour un deuil. Seuls les bons pour l’achat d’un billet d’avion seront disponibles.Le montant des aides reste le même, les plafonds pour en bénéficier ne bougent pas non plus. Enfin, le dispositif reste valables dans les deux sens : Réunion – métropole et métropole – Réunion.
Contexte délicat pour la majorité
Le renoncement au remboursement intervient quelques jours après l’annonce par la Région de soupçons de détournement de fonds publics, concernant justement ces remboursements.Il intervient également après la publication d’un rapport de la Chambre Régionale des Comptes, qui pointait du doigt des irrégularités, un budget en pleine inflation, qui atteint 53 millions d’euros en 2018, et un coup de gestion des dossiers, qui approche les 5 millions d’euros.
Enfin, cette décision intervient dans un contexte budgétaire délicat et de conflit entre le président de Région, Didier Robert, et le gouvernement sur la participation de l’Etat dans le financement de cette continuité territoriale.