La Réunion a connu son premier cas avéré de Coronavirus hier, mercredi 11 mars, deux nouveaux ont été annoncés ce jeudi matin et un quatrième annoncé à 18h30. Le préfet de La Réunion et la directrice de l’ARS ont fait le point sur la situation.
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Après l'annonce hier, mercredi 11 mars, d'un premier cas confirmé de coronavirus et deux nouveaux cas ce jeudi 12 mars au matin, avant un quatirème en fin de journée, le préfet de La Réunion, Jacques Billant, et la directrice de l'Agence Régionale de Santé, Martine Ladoucette, font le point sur la situation.
Suivez en direct le point presse depuis les locaux de l'Agence Régionale de Santé à Sainte-Clotilde :
La situation clinique du premier cas confirmé de coronavirus à La Réunion ne s’est pas dégradée, assure la directrice de l’Agence Régionale de Santé, Martine Ladoucette. L’homme de 80 ans reste dans le service pneumologie du CHU de Bellepierre. Il s’agit bien du patient zéro dans le département.
Sur les 34 personnes du groupe ayant participé à la croisière aux Bahamas avec le premier cas avéré, 5 sont en métropole et y resteront, mais une d’entre elle rentrera ultérieurement à La Réunion. 28 cas contacts co-exposés sont présents sur le sol réunionnais et ont été identifiés. La compagne de l’octogénaire en fait partie.
Une vingtaine d’entre elles vont faire l’objet de prélèvements à domicile. Un chauffeur et une infirmière du CHU se sont mis en route vers 16h ce jeudi pour réaliser ces prélèvements. Huit autres ont fait l’objet d’un prélèvement au CHU, l’une d’entre elles est le 2eme cas confirmé.
Ce deuxième cas confirmé est donc une personne âgée ayant participé à la croisière aux Bahamas. Actuellement, elle est prise en charge au service de pneumologie du CHU Nord et ne présente pas de symptômes critiques. Sa situation serait stabilisée, selon la directrice de l’ARS. Il s’agit là aussi d ‘un homme.
Des contacts ont d’ores et déjà été pris avec les membres de son entourage. Ses 2 fils, sa petite-fille de 3 ans et le beau-père, ont été en sa présence. Les personnes ont été appelées. Elles se trouvent confinées chez elles à Saint-Denis. La petite-fille n’a pas été à la crèche.
Dès son retour à La Réunion, ce second cas avéré a partagé un repas du 3ème âge, le dimanche 8 mars avec 28 autres personnes. La liste de ses personnes a été récupérée, le travail habituel sera fait, assure Martine Ladoucette. Elles seront contactées une par une, les 4 ou 5 les plus proches à table ont déjà été contactées. Elles se situent à Saint-Denis.
Toutes ces personnes devront faire l'objet d'un confinement strict si elles ne présentent pas de symptômes, et devront se présenter au CHU Nord si elles venaient à en manifester.
Le 3ème cas confirmé est une jeune femme de 38 ans, hospitalisée ce jeudi dans le service de pneumologie du CHU Nord. Elle ne fait en revanche pas partie du groupe de croisiéristes et ne présente pas de lien avec eux. Elle est revenue à La Réunion le 11 mars après avoir séjourné en métropole pendant une longue période. Elle a commencé à présenter des symptômes lors de son retour et a appelé le Samu-centre 15 dès son arrivée.
Les personnes à proximité d’elle dans l’avion ont été identifiées, elles sont au nombre de 5 a priori. Les personnes considérées comme "contactes" sont celles situées sur les rangées de devant et de derrière, et à côté de la passagère concernée. La jeune femme contaminée est rentrée directement chez elle en arrivant à La Réunion.
Au total, près de 65 personnes sont placées en confinement pour 14 jours.
Le quatrième cas a été confirmé vers 18h30 ce jeudi 12 mars. Il s'agit d'un homme de moins de 60 ans, qui fait partie du groupe des 34 touristes ayant participé à la croisière aux Bahamas.Il a été pris en charge par le CHU Nord via un parcours spécifique et dédié évitant les contacts avec tout autre patient.
Les 3 cas confirmés étant des cas importés, le département est donc maintenu au stade 1 de l’alerte. Selon la directrice de l’Agence Régionale de Santé, il n’existe pas de cluster à La Réunion. Il n’existe pas de cas de contamination sur place et donc de circulation à La Réunion, précise Jacques Billant, le préfet de La Réunion.
Dans un premier temps, les lits disponibles sont mobilisés, ceux de réanimation pourront aussi l'être si nécessaire, en cas de formes sévères. Un travail de déprogrammation des interventions chirurgicales lourdes qui ne présentent pas de caractère d'urgence est également fait pour disposer de davantge de ressources.
Des mesures qui permettent aux autorités sanitaires d'être prêtes pour un passage au stade 2 de l'alerte, voire d'anticiper un stade 3, d'après le préfet de La Réunion.
Suivez en direct le point presse depuis les locaux de l'Agence Régionale de Santé à Sainte-Clotilde :
Le "patient zéro" est dans un état stable
La situation clinique du premier cas confirmé de coronavirus à La Réunion ne s’est pas dégradée, assure la directrice de l’Agence Régionale de Santé, Martine Ladoucette. L’homme de 80 ans reste dans le service pneumologie du CHU de Bellepierre. Il s’agit bien du patient zéro dans le département.
Sur les 34 personnes du groupe ayant participé à la croisière aux Bahamas avec le premier cas avéré, 5 sont en métropole et y resteront, mais une d’entre elle rentrera ultérieurement à La Réunion. 28 cas contacts co-exposés sont présents sur le sol réunionnais et ont été identifiés. La compagne de l’octogénaire en fait partie.
Une vingtaine d’entre elles vont faire l’objet de prélèvements à domicile. Un chauffeur et une infirmière du CHU se sont mis en route vers 16h ce jeudi pour réaliser ces prélèvements. Huit autres ont fait l’objet d’un prélèvement au CHU, l’une d’entre elles est le 2eme cas confirmé.
Le second cas a fréquenté un repas du 3âge
Ce deuxième cas confirmé est donc une personne âgée ayant participé à la croisière aux Bahamas. Actuellement, elle est prise en charge au service de pneumologie du CHU Nord et ne présente pas de symptômes critiques. Sa situation serait stabilisée, selon la directrice de l’ARS. Il s’agit là aussi d ‘un homme.
Des contacts ont d’ores et déjà été pris avec les membres de son entourage. Ses 2 fils, sa petite-fille de 3 ans et le beau-père, ont été en sa présence. Les personnes ont été appelées. Elles se trouvent confinées chez elles à Saint-Denis. La petite-fille n’a pas été à la crèche.
Dès son retour à La Réunion, ce second cas avéré a partagé un repas du 3ème âge, le dimanche 8 mars avec 28 autres personnes. La liste de ses personnes a été récupérée, le travail habituel sera fait, assure Martine Ladoucette. Elles seront contactées une par une, les 4 ou 5 les plus proches à table ont déjà été contactées. Elles se situent à Saint-Denis.
Toutes ces personnes devront faire l'objet d'un confinement strict si elles ne présentent pas de symptômes, et devront se présenter au CHU Nord si elles venaient à en manifester.
Le 3ème cas est une trentenaire
Le 3ème cas confirmé est une jeune femme de 38 ans, hospitalisée ce jeudi dans le service de pneumologie du CHU Nord. Elle ne fait en revanche pas partie du groupe de croisiéristes et ne présente pas de lien avec eux. Elle est revenue à La Réunion le 11 mars après avoir séjourné en métropole pendant une longue période. Elle a commencé à présenter des symptômes lors de son retour et a appelé le Samu-centre 15 dès son arrivée.
Les personnes à proximité d’elle dans l’avion ont été identifiées, elles sont au nombre de 5 a priori. Les personnes considérées comme "contactes" sont celles situées sur les rangées de devant et de derrière, et à côté de la passagère concernée. La jeune femme contaminée est rentrée directement chez elle en arrivant à La Réunion.
Au total, près de 65 personnes sont placées en confinement pour 14 jours.
Le 4ème cas est un autre croisiériste
Le quatrième cas a été confirmé vers 18h30 ce jeudi 12 mars. Il s'agit d'un homme de moins de 60 ans, qui fait partie du groupe des 34 touristes ayant participé à la croisière aux Bahamas.Il a été pris en charge par le CHU Nord via un parcours spécifique et dédié évitant les contacts avec tout autre patient.
La Réunion reste au stade 1 de l’alerte
Les 3 cas confirmés étant des cas importés, le département est donc maintenu au stade 1 de l’alerte. Selon la directrice de l’Agence Régionale de Santé, il n’existe pas de cluster à La Réunion. Il n’existe pas de cas de contamination sur place et donc de circulation à La Réunion, précise Jacques Billant, le préfet de La Réunion.
Dans un premier temps, les lits disponibles sont mobilisés, ceux de réanimation pourront aussi l'être si nécessaire, en cas de formes sévères. Un travail de déprogrammation des interventions chirurgicales lourdes qui ne présentent pas de caractère d'urgence est également fait pour disposer de davantge de ressources.
Des mesures qui permettent aux autorités sanitaires d'être prêtes pour un passage au stade 2 de l'alerte, voire d'anticiper un stade 3, d'après le préfet de La Réunion.