Coronavirus : 6 nouveaux cas confirmés à Tamatave

Le CHU d’Analakininina à Tamatave a été rénové en 2016. Il est le principal outil de la région Est pour accueillir les patients touchés par la Covid-19
Madagascar compte 192 cas confirmés. Les six patients vivent à Tamatave, l'un des principaux port de la Grande île. Ce résultat a été obtenu après seulement 20 tests PCR. En moins d'une semaine, La Grande île enregistre 24 nouveaux cas. Tamatave est devenue la ville la plus touchée.  
Les jours se suivent et ne se ressemblent pas, après l'angoissante fausse information de la fin de semaine dernière, voici, les inquiétantes révélations des très officiels services en charge de la lutte contre la Covid-19 à Madagascar. 
Ce soir, du mardi 12 mai 2020, la professeur Hanta-Marie-Danielle Vololontiana, porte parole du centre de communication sur la lutte contre la Covid-19 a révélé que trois des six malades sont des adolescents âgés de 13,14 et 18 ans écrit L'Express de Madagascar.

Elle a également fait part de son constat : "En six jours, surtout du 7 mai jusqu’à hier 11 mai (Ndlr : lundi), le nombre des cas quotidiens n’a cessé d’augmenter à Toamasina, totalisant vingt-quatre (24) nouvelles contaminations. Ainsi, l’hôpital de Toamasina tient le premier rang au pays en terme de nombre de malades traités".
 

Plus de malades à l'hôpital de Tamatave qu'au CHU de Tananarive


Les derniers tests ont fait que, désormais, l'hôpital de Tamatave compte plus de malades que le CHU de Antananarivo (Tananarive). Ce mardi 12 mai, les hôpitaux malgaches traitaient 87 patients atteints par la Covid-19. Les courbes statistiques des admissions et des confirmations de cas font apparaître une très nette hausse du nombre de Malgaches touchés par cette maladie. Pas de catastrophisme, le drame annoncé, avant le début de l'épidémie n'a pas eu lieu, mais la situation va imposer des restrictions de circulation dans les grandes villes.

Dès mardi, le maire de Tananarive et le préfet de la région ont annoncé la fermeture des quatre marchés hebdomadaires : "Le regroupement de plus de cinquante personnes étant encore interdit, l’affluence excessive dans les marchés est une entorse à cette règle et susceptible d’engendrer la propagation rapide de la maladie", explique Rija Randrianarisoa, directeur des marchés pour la Commune urbaine d’Antananarivo, écrit Madagascar-Tribune