Avec le déconfinement, le risque de contamination augmente. Les autorités modifient donc leur politique de prise en charge des patients Covid. En cas de symptôme, c’est désormais à son médecin traitant qu’il faudra se signaler. Se signaler pour être dépisté.
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Les règles changent. A partir de lundi, un nouveau dispositif d’identification des cas de Covid-19 sera appliqué dans le département. Les médecins généralistes seront davantage sollicités, et se retrouveront cette fois en première ligne.
En l’absence de vaccin ou de traitement, le dépistage précoce et l’isolement des patients contaminés sont les moyens les plus efficaces selon les autorités sanitaires pour empêcher que des chaines de transmission se mettent en place. Le triptyque "protéger, tester, isoler" est ainsi la stratégie choisie.
En période de confinement, la consigne était la suivante : en cas de symptômes et de signes évocateurs de la maladie, il fallait appeler le SAMU et ne pas se rendre chez son médecin traitant. A partir du lundi 11 mai, le protocole change.
Les médecins généralistes deviennent désormais les pivots de la prise en charge des patients Covid. En cas de symptômes, c’est eux qu’il faudra appeler. Ils prescriront un test virologique dès les premiers signes de la maladie.
Les médecins traitants rempliront leur rôle habituel, selon le Dr Christine Kowalczyk, à savoir expliquer au patient la maladie, la façon dont elle se traduit et les risques de confinement ou pas.
Les médecins seront en revanche chargés d’évaluer, avec la personne, si elle peut rester en quatorzaine à son domicile ou si elle doit se rendre dans un lieu dédié.
Ils pourront également prescrire des masques aux patients Covid, et en disposeront pour recevoir les patients Covid suspects. Enfin, ils délivreront un arrêt de travail si cela s’avère nécessaire.
En cas d’absence de médecin traitant ou de difficultés à le joindre dans les heures qui suivent le début des symptômes : l’assurance-maladie pourra faciliter les démarches des personnes via un numéro de téléphone dédié, de telle sorte que la personne puisse contacter rapidement un médecin.
Pour le Dr Christine Kowalczyk, présidente de l’Union régionale des médecins libéraux, il faut encore attendre des précisions. Des précisions au niveau des lois notamment, elle pense notamment à la question du secret professionnel.
Une polémique est aussi apparue concernant l’assurance maladie. Là aussi, le cadre légal manque. Impossible, en l’état, de permettre à des "brigades" d’aller enquêter auprès de la population.
Un porteur peut contaminer 20 personnes en moyenne, il est donc important de l’isoler et de retrouver au plus vite les personnes avec qui il aurait pu être en contact.
En l’absence de vaccin ou de traitement, le dépistage précoce et l’isolement des patients contaminés sont les moyens les plus efficaces selon les autorités sanitaires pour empêcher que des chaines de transmission se mettent en place. Le triptyque "protéger, tester, isoler" est ainsi la stratégie choisie.
Les médecins généralistes en première ligne
En période de confinement, la consigne était la suivante : en cas de symptômes et de signes évocateurs de la maladie, il fallait appeler le SAMU et ne pas se rendre chez son médecin traitant. A partir du lundi 11 mai, le protocole change.
Les médecins généralistes deviennent désormais les pivots de la prise en charge des patients Covid. En cas de symptômes, c’est eux qu’il faudra appeler. Ils prescriront un test virologique dès les premiers signes de la maladie.
Les médecins traitants rempliront leur rôle habituel, selon le Dr Christine Kowalczyk, à savoir expliquer au patient la maladie, la façon dont elle se traduit et les risques de confinement ou pas.
Les médecins seront en revanche chargés d’évaluer, avec la personne, si elle peut rester en quatorzaine à son domicile ou si elle doit se rendre dans un lieu dédié.
Ils pourront également prescrire des masques aux patients Covid, et en disposeront pour recevoir les patients Covid suspects. Enfin, ils délivreront un arrêt de travail si cela s’avère nécessaire.
En cas d’absence de médecin traitant ou de difficultés à le joindre dans les heures qui suivent le début des symptômes : l’assurance-maladie pourra faciliter les démarches des personnes via un numéro de téléphone dédié, de telle sorte que la personne puisse contacter rapidement un médecin.
Secret professionnel, des précisions attendues
Pour le Dr Christine Kowalczyk, présidente de l’Union régionale des médecins libéraux, il faut encore attendre des précisions. Des précisions au niveau des lois notamment, elle pense notamment à la question du secret professionnel.
Une polémique est aussi apparue concernant l’assurance maladie. Là aussi, le cadre légal manque. Impossible, en l’état, de permettre à des "brigades" d’aller enquêter auprès de la population.
Un porteur peut contaminer 20 personnes en moyenne, il est donc important de l’isoler et de retrouver au plus vite les personnes avec qui il aurait pu être en contact.