Coronavirus entre 800 et 1 000 licenciements à Air Mauritius

Air Mauritius va se séparer de 800 ou 1 000 employés pour avoir une petite chance de survivre à la crise de la Covid-19. En grande difficulté depuis des mois, l'avioneur de l'île soeur va devoir diminuer son personnel de 50%. L'avis du ministre du Travail de l'île Maurice a été sollicité.
Combien d'employés vont se retrouver au chômage après la crise de la Covid-19 à l'île Maurice ? 1 500, 2 000, il est encore trop tôt pour le savoir, mais le Conseil chargé de valider les licenciements des entreprises en difficulté, a déjà plus 90 dossiers a examiner. Tous sont urgents ! Ces décisions, terriblement angoissantes pour les salariés, tomberont dans les quinze prochains jours.
 

Air Mauritius conserverait seulement 50% de son personnel


L'une des premières sociétés, à avoir déposé une demande, est Air Mauritius. La compagnie aérienne qui traversait d'importantes difficultés financières, depuis plus deux ans, a été très durement touché par la crise de la Covid-19. Selon les administrateurs, elle pourrait survivre, écrit L'Express de Maurice, si elle tourne avec 50% de personnel. En clair, 800 à 1000 licenciements sont en question. Face à l'urgence de la situation, la direction a d'ailleurs sollicité une dérogation du ministre du Travail pour boucler cette procédure sans attendre la décision des conseillers du "Redundancy Board".
 

Air Mauritius va perdre 9 milliards de roupies


Les administrateurs estiment que c'est la seule solution pour permettre à la compagnie de survivre. Les pertes d'Air Mauritius devraient être de 9 milliards de roupies mauriciennes, soit 200 550 000 euros, en mars 2021 a expliqué Sattar Hajee Abdoula, le président de la société Nationale de transport aérien. Ces licenciements s'ajoutent aux départs des salariés qui ont déjà 33 années et demi de service. Ils ont été invités à ne pas reprendre leur travail et faire valoir leurs droits à la retraite.
 

Les secteurs du loisir et du tourisme au bord de l'asphyxie


Les membres du "Redundancy Board" étudient, également, 90 dossiers d'entreprises qui œuvraient dans l'hôtellerie, la restauration, le tourisme, le secteur manufacturier ou les services de traiteurs. Les demandes de licenciements économiques s'empilent sur leurs bureaux et ils ont 15 jours au lieu de 30, avant la crise de la Covid-19, pour rendre une décision. 
L'avenir de 1 000 emplois sont en question et peut être encore plus demain.