Coronavirus : les personnels de l’aéroport font l’objet d’une enquête épidémiologique

Comment le virus a-t-il circulé dans l’île ? Cette circulation se poursuit-elle durant le déconfinement ? Des enquêtes vont menées être sur différents groupes de population. A La Réunion, 70% des cas ont été importés et 14% sont autochtones.
Suivre le niveau de circulation du virus, c’est le défi des autorités sanitaires dans ce contexte de déconfinement qui débute. L’Agence Régionale de Santé a donc mandaté la Cellule Régionale Epidémiologique pour mener des enquêtes.

Des enquêtes déjà menées avant le déconfinement, et qui se poursuivront pour suivre et estimer le niveau de circulation du virus. Plusieurs groupes de population en feront l’objet.

 

Les personnels de l’aéroport Roland Garros participent


A La Réunion, 70% des 436 cas comptabilisés au 11 mai sont des cas importés. Des malades arrivés par avion et qui ont donc transité par l’aéroport Roland Garros. L’aéroport est un des seuls lieux d’échanges avec l’extérieur sur l’île.
 
Les personnels de l’aéroport vont donc faire l’objet d’une première enquête épidémiologique, qui se déroule entre le 10 et le 15 mai. Sur les 700 professionnels intervenant dans la zone aéroportuaire 300 seront tirés au sort pour y participer.

Des équipes mobiles de prélèvement, présentes sur le site de l’aéroport, et le laboratoire de biologie du CHU y sont associés.

 

14% de cas autochtones


Ce type d’enquête sera effectué sur d’autres populations de l’île. A La Réunion, 14% des cas, soit 61 patients, sont des cas autochtones. Le mode de contamination d’une partie d’entre eux reste encore inconnu. Pour l’ARS, cela laisse  suspecter une circulation à bas bruit du virus sur le territoire.

Durant les prochaines semaines, les enquêtes vont donc se poursuivre afin de suivre l’évolution du virus et de sa potentielle circulation.