Coupures d’eau : la CINOR opte pour l’interconnexion des réseaux

La CINOR a décidé d’investir 100 millions d’euros sur 5 ans pour garantir une eau de qualité au robinet
La CINOR a décidé d’investir 100 millions d’euros sur 5 ans, entre 2022 et 2027, pour garantir à ses 104 000 abonnés une eau de qualité. La première étape a été de mettre en place l’interconnexion des réseaux. Résultat, pas de coupures lors de la dernière période de sécheresse.

La CINOR distribue chaque année à ses abonnés de Saint-Denis, Sainte-Marie et Sainte-Suzanne près de 32 millions de mètres cubes d’eau.

Une eau de qualité avec un taux de conformité de 98% et un prix moyen d’1,39 euros le mètre cube, mais surtout une eau qui coule au robinet. L’intercommunalité n’a pas connu de coupures ces dernières semaines lors de la période de sécheresse grâce aux réseaux d'eau interconnectés.

 

Interconnexion des réseaux d’eau : késako ?

Pour Maurice Gironcel, le président de la CINOR et maire de Sainte-Suzanne, l’idée est de privilégier le forage quand l’île est en période de sécheresse et d’opter pour les eaux de surface quand il pleut abondamment.

Ça marche mais ce n’est pas suffisant. Aujourd'hui, l’intercommunalité affiche un rendement de “seulement” 70,13%, en augmentation depuis 2020.

Il faut donc également moderniser l’existant.

Nous avons des réseaux qui datent de 50, 60 voire 80 années !

Maurice Gironcel, président de la CINOR et maire de Sainte-Suzanne

La CINOR a décidé d’investir 100 millions d’euros sur 5 ans, entre 2022 et 2027, pour garantir une eau de qualité, assurer la pérennité des infrastructures et maîtriser les coûts pour les usagers.

L'objectif est d’améliorer le rendement mais aussi d’atteindre un taux de conformité de 100% sur tout le territoire comme c’est le cas à Sainte-Suzanne. L’intercommunalité compte aujourd’hui 104 000 abonnés.

 

Le point noir : le quartier de l’Espérance à Sainte-Marie

Aujourd’hui, malgré les avancées, un quartier connaît des difficultés dans la distribution de l’eau, celui de l’Espérance à Sainte-Marie.

Un problème qui sera bientôt réglé selon le maire, Richard Nirlo, avec l’installation prochaine d'un surpresseur du côté de Mère Canal.