Pour limiter les effets immédiats de cette forte inflation et en limiter les conséquences à venir, de nombreux acteurs tentent de trouver des solutions. Le MEDEF Réunion, par exemple, demande au gouvernement d’agir sur le coût du fret maritime.
Un "fonds de continuité économique maritime"
Il propose ainsi la création d’un fonds de continuité économique maritime pour diminuer les coûts d’importations de plus en plus conséquents.
Dans le principe, ce dispositif ressemblerait à celui de la continuité territoriale, qui permet aux plus modestes de voyager. L’Etat financerait ainsi une partie du coût des transports de marchandises qui arrivent à La Réunion.
Trois secteurs prioritaires
Le MEDEF Réunion vise trois secteurs en particulier. Tout d’abord, les produits de première nécessité du Bouclier Qualité Prix. L’ensemble des acteurs économiques s’accordent à dire que le BQP doit rester accessible.
Autre secteur, celui de la santé. Didier Fauchard, le chef du patronat, cite par exemple le matériel de dialyse, indispensable pour les maladies rénales chroniques. Dernier secteur, celui du bâtiment. Pour relancer la construction, il est primordial de baisser les prix des matériaux, aussi bien pour le gros que le second œuvre, estime le MEDEF Réunion.
235 millions d’euros par an
Ce fonds de continuité économique maritime coûterait à l’Etat près de 235 millions d’euros par an, estime le MEDEF Réunion.
La mesure séduirait le ministre délégué aux Outremer, Jean-François Carenco. Reste à savoir comment la financer.