Crash d'un hélicoptère: un Réunionnais trouve la mort au cours d'une mission d'entraînement

C’est en août 2002 qu’Olivier Michel s’engage dans l’armée de terre,  avant de servir quelques mois au sein du deuxième régiment de parachutistes d’infanterie de marine. 

Le portois, né un 14 juillet, intègre ensuite l’école nationale des sous-officiers, puis après sa scolarité le 3ème régiment d’hélicoptère de combat.

En 2013, lors d’un séjour à Djibouti dans le 5ème régiment interarmes d’outre-mer,  ses qualités reconnues de meneur d’hommes font de lui un cadre solide. Chef de peloton, adjudant-chef, le réunionnais est autant apprécié de ses hommes que de sa hiérarchie pendant toutes ses années de missions au Gabon en 2010, en République centrafricaine en 2014 ou au Mali en 2015, 2017 et 2018. 

Plusieurs fois médaillés et notamment titulaire de la croix du combattant ou de la médaille d’or de la défense nationale, Olivier Michel a été souvent félicité pour sa détermination sans faille dans les situations les plus difficiles.

Hier, l’homme de 38 ans a trouvé la mort au cours d’une mission d’entrainement dans les Hautes-Pyrénées. Son hélicoptère s’est écrasé au nord de Tarbes. L’adjudant-chef Olivier Michel était marié et père de trois enfants.

Dès hier soir sur les réseaux sociaux, la ministre des Armées Florence Parly a rendu hommage aux militaires et a également dévoilé les identités de deux personnes décédées dans le crash. "Ce drame nous rappelle l’engagement de tout militaire qui consacre sa vie à la France" a déclaré la ministre: 

Une enquête ouverte

Le Cougar, un hélicoptère de manœuvre, qui peut à la fois transporter des hommes ou du matériel, réalisait un exercice , a précisé à l'AFP le porte-parole de l'Armée de terre Benoît Brulon. Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes de ce crash.

Les missions de ce régiment combinent le renseignement, l'intervention armée, la manœuvre et le transport de tous types de troupes. Il est également engagé dans toutes les missions intérieures, comme les secours aux populations après les catastrophes naturelles.