Des médecins en arrêt maladie, des infirmiers déprimés : rien ne va plus au Centre Hospitalier Universitaire de la Réunion. L'hôpital public traverse une nouvelle crise. Jeudi 14 novembre, un débrayage d'une heure est annoncé à 11h dans le Nord et à 13 h, dans le Sud.
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"Ce n'est pas parce qu'on aime notre métier qu'il doit nous pourrir la vie" : c'est le slogan écrit sur des tracts distribués ce matin devant le CHU de Bellepierre.
Un mouvement social est organisé, jeudi 14 novembre, dans les hôpitaux publiques du Nord et du Sud de l'île. Un débrayage d'une heure est annoncé à 11h dans le Nord et à 13h, dans le Sud.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Un médecin en arrêt maladie, un autre en burn out : le service des grands brûlés au CHU de Saint-Denis a fonctionné en mode dégradé pendant huit jours ce mois-ci. "Nous avons un gros problème de recrutement de médecins. La direction fait la sourde oreille. Depuis plus d'un an, nous tournons avec deux médecins, explique Fabrice Payet, infirmier au service des Grands Brûlés. Il y a donc une insécurité totale pour la population réunionnaise et au-delà, car nous sommes le seul service de grands brûlés de l'Océan Indien".
"Comment prendre en charge la population de La Réunion avec moins d'effectifs et moins de médecins ?" s'interroge Lionel Camatchy, président de la CFTC Santé. Les syndicats qui affirment "être à la limite de l'exercice". Ce mouvement social intervient alors que la mobilisation est nationale, jeudi.
Regardez l'interview de Suzanne Cosials de la direction du CHU invitée de Réunion La 1ère :
Un mouvement social est organisé, jeudi 14 novembre, dans les hôpitaux publiques du Nord et du Sud de l'île. Un débrayage d'une heure est annoncé à 11h dans le Nord et à 13h, dans le Sud.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Un service au ralenti
"L'hôpital est malade, affirme David Belda, du syndicat FO santé. Dans les services, il est compliqué de suivre les patients au quotidien, avec le manque d'effectifs, les conditions de travail et le taux d'absentéisme qui explose. Ce plan de restriction budgétaire n'améliore pas l'hôpital".Un médecin en arrêt maladie, un autre en burn out : le service des grands brûlés au CHU de Saint-Denis a fonctionné en mode dégradé pendant huit jours ce mois-ci. "Nous avons un gros problème de recrutement de médecins. La direction fait la sourde oreille. Depuis plus d'un an, nous tournons avec deux médecins, explique Fabrice Payet, infirmier au service des Grands Brûlés. Il y a donc une insécurité totale pour la population réunionnaise et au-delà, car nous sommes le seul service de grands brûlés de l'Océan Indien".
Le personnel en souffrance
Autre service en difficulté au CHU Nord, la gériatrie qui depuis le 6 novembre fonctionne sans médecin, ni infirmier, affirment les syndicats. Le personnel est à bout. Au mois d'août, les arrêts de travail pour longue maladie ont augmenté de 30% au CHU de Bellepierre.12h d'attente aux urgences
La souffrance des hôpitaux a des conséquences directes sur la prise en charge des patients. Le délai d'attente aux urgences de l'hôpital de Saint-Pierre serait de 12 à 14 heures, selon les syndicats."Comment prendre en charge la population de La Réunion avec moins d'effectifs et moins de médecins ?" s'interroge Lionel Camatchy, président de la CFTC Santé. Les syndicats qui affirment "être à la limite de l'exercice". Ce mouvement social intervient alors que la mobilisation est nationale, jeudi.
Regardez l'interview de Suzanne Cosials de la direction du CHU invitée de Réunion La 1ère :