Le président de la Région Réunion adresse un courrier à Emmanuel Macron et lui demande d'établir de manière urgente un dialogue avec les Réunionnais porteurs de revendications légitimes. La situation " exige des réponses d’envergure qui ne sauraient être reportées davantage ", estime-t-il.
Dans un long courrier adressé ce mercredi 21 novembre au président de la République, Didier Robert alerte Emmanuel Macron de la " situation extrêmement grave et préoccupante à La Réunion après 5 jours de barrages consécutifs ".
Ainsi, le président de Région lance un appel solennel pour que l'Etat engage les mesures d'urgences incontournables et le mesures de fond indispensable comme garanties d'un développement comme garanties d'un développement économique et social, dit-il.
Didier Robert explique partager l’expression du malaise social des Réunionnais, " leurs appels à plus d’équité et de justice doivent être entendus ". Il estime que l'action portée par le mouvement des Gilets Jaunes doit pouvoir avoir l'écoute et la prise en considération nécessaire des instances publiques.
Didier Robert lance également un appel solennel pour qu'Emmanuel Macron prenne, à son niveau de responsabilité, avec le Gouvernement, toutes les mesures nécessaires pour la protection des personnes et des biens dans notre île et le retour à une situation normale.
Il y fait état des violences " qui terrorisent les familles " en marge du mouvement qu'il qualifie de " pacifique ". Écoles et magasins fermés, difficultés d'approvisionnement, mais aussi pillages et incendies des magasins nuit après nuit ne font qu'amplifier le degré de tensions et le sentiment d'insécurité chez les Réunionnais, explique-t-il.
Face à cette situation de " guérilla urbaine ", Didier Robert salue " les interventions nombreuses et ciblées " des forces de l'ordre, mais relève :
Pour le président de la Région Réunion, la situation dépasse le cadre " respectable" des revendications portées par le mouvement initial des Gilets Jaunes.
Didier Robert demande donc " des réponses d'envergure qui ne sauraient être reportées davantage ". Il évoque les retards accumulés années après années et ajoute que l’Etat doit agir vite sur tous les fronts.
Le président de Région dit avoir pris, en concertation avec la ministre des outre-mer, les premières décisions au niveau local, " mais il est évident qu’elles ne sauraient suffire " ajoute-t-il.
Didier Robert fait notamment référence au nouveau dispositif relatif à la taxe sur les carburants qui devra encore être validée lors de la prochaine Assemblée plénière du Conseil régional de La Réunion.
Un appel solennel pour que soit entendu le malaise social des Réunionnais
Ainsi, le président de Région lance un appel solennel pour que l'Etat engage les mesures d'urgences incontournables et le mesures de fond indispensable comme garanties d'un développement comme garanties d'un développement économique et social, dit-il.
Didier Robert explique partager l’expression du malaise social des Réunionnais, " leurs appels à plus d’équité et de justice doivent être entendus ". Il estime que l'action portée par le mouvement des Gilets Jaunes doit pouvoir avoir l'écoute et la prise en considération nécessaire des instances publiques.
" Il faut, Monsieur le Président de la République, de manière urgente, entreprendre d’établir le dialogue avec les Réunionnais porteurs de revendications légitimes, des revendications que j’entends et que je défends sur la question globale du pouvoir d’achat. "
Un appel pour la protection des personnes et des biens également
Didier Robert lance également un appel solennel pour qu'Emmanuel Macron prenne, à son niveau de responsabilité, avec le Gouvernement, toutes les mesures nécessaires pour la protection des personnes et des biens dans notre île et le retour à une situation normale.
Il y fait état des violences " qui terrorisent les familles " en marge du mouvement qu'il qualifie de " pacifique ". Écoles et magasins fermés, difficultés d'approvisionnement, mais aussi pillages et incendies des magasins nuit après nuit ne font qu'amplifier le degré de tensions et le sentiment d'insécurité chez les Réunionnais, explique-t-il.
Face à cette situation de " guérilla urbaine ", Didier Robert salue " les interventions nombreuses et ciblées " des forces de l'ordre, mais relève :
" les droits fondamentaux et le principe de libertés individuelles ne sont plus assurés. Les services publics sont contraints d’être interrompus, la liberté de circuler dans l’île est mise à mal, l’Etat de droit est littéralement défié ".
Pour le président de la Région Réunion, la situation dépasse le cadre " respectable" des revendications portées par le mouvement initial des Gilets Jaunes.
Des solutions urgentes de la part de l'Etat
Didier Robert demande donc " des réponses d'envergure qui ne sauraient être reportées davantage ". Il évoque les retards accumulés années après années et ajoute que l’Etat doit agir vite sur tous les fronts.
Le président de Région dit avoir pris, en concertation avec la ministre des outre-mer, les premières décisions au niveau local, " mais il est évident qu’elles ne sauraient suffire " ajoute-t-il.
Didier Robert fait notamment référence au nouveau dispositif relatif à la taxe sur les carburants qui devra encore être validée lors de la prochaine Assemblée plénière du Conseil régional de La Réunion.