"Le temps de l'évaluation des dégâts a commencé" a déclaré Jacques Billant. Le préfet de La Réunion a pris la parole ce vendredi midi pour faire un point sur la situation.
Des premières évaluations des dégâts
La Réunion est désormais en phase de sauvegarde depuis 9h ce vendredi 4 février. Une étape critique "car le danger est toujours présent, rappelle le préfet. C'est à ce moment-là que les accidents, parfois mortels, interviennent". Malgré les conditons météo qui vont rester dégradées toute la journée, l'heure est à l'évaluation des dégâts. Et ca commence par le plan agricole. Une évaluation sommaire et première visite de terrain a lieu dans l'après-midi.
La procédure calamité agricole déposée
Le préfet a préparé et signé un dossier de calamité agricole, qui sera déposé rapidement auprès du ministre des Outre-Mer. Les particuliers sont appelés à se rapprocher de leurs assureurs. Une première visite de terrain a lieu dans l'après-midi à Petite-Île.
Frédéric Vienne, le président de la Chambre d'agriculture, s'est félicité de cette demande lors du JT de 12h30 car la plupart des professionnels ont été touchés par le cyclone : "c'est une volonté du préfet d'aller très vite. Par exemple, 90 % des bananeraies de l'île ont été impactées".
Regardez le reportage chez un agriculteur sinistré à Bras-Pistolet :
La Réunion, bientôt reconnue en état de catastrophe naturelle ?
Jacques Billant avait demandé une procédure accélérée de reconnaissance de l'état de catastrophe naturelle. Elle a été acceptée et enclenchée par le Gouvernement, a-t-il annoncé ce midi. Une réunion aura lieu ce mardi 8 février.