Suite au passage du cyclone Batsiraï en février dernier, la préfecture vient de communiquer sur la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle dans l’île.
Reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour mouvements de terrain à Cilaos et Sainte-Marie
Par arrêté publié au journal officiel du 25 juin 2022, les communes de Cilaos et de Sainte-Marie ont fait l’objet d’une reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle suite au passage du cyclone Batsiraï pour les phénomènes de mouvement de terrain.
Concernant le phénomène de vents cycloniques qui a impacté les 24 communes de l’île lors du passage du cyclone du 2 au 4 février 2022, la reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle n’a pas été retenue.
En effet, les vitesses de vent maximales enregistrées n’ont pas atteint les seuils prévus par le code des assurances pour caractériser les vents cycloniques.
La préfecture rappelle que les sinistrés pourront malgré tout se faire indemniser auprès de leur assureur dans les conditions prévues par leur contrat d’assurance, sur un autre fondement que celui de la garantie catastrophe naturelle.
État de catastrophe naturelle pour le phénomène d’inondations et de coulées de boues
Vingt communes de La Réunion ont fait l’objet d’une reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle suite aux inondations et coulées de boue dès le 13 février 2022 dans le cadre d’une procédure accélérée. Cette reconnaissance n’a pas été retenue pour les communes de Sainte-Marie, Sainte-Suzanne, Saint-André et Bras-Panon.
État de catastrophe naturelle pour le phénomène d’inondations et de coulées de boues à Salazie
La reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle concernant le phénomène "Inondations et coulées de boues" survenu entre le 2 et le 5 avril 2022 a également été retenue pour la commune de Salazie par arrêté publié au journal officiel du 25 juin 2022.
Procédure pour les particuliers
Les personnes et les sociétés ayant subi des dommages bénéficient d’un délai de 10 jours à compter de la date de la publication de l’arrêté pour faire parvenir à leur compagnie d’assurance un état de leurs pertes. Les mairies concernées devront faire connaitre ces dispositions à leurs administrés.