Face à la menace du cyclone Belal, de nombreuses communes de l'île n'ont pas tardé à déployer des dispositifs d'urgence pour accueillir le public.
Dès dimanche 14 janvier, des centres d'hébergement et de vies ont accueilli le public. 636 personnes au total ont rejoints ces centres en raison d'un risque ou soit par précaution.
Continuité d'accueil des centres d'hébergement et de vie
Les 158 centres d'hébergement restent ouverts malgré la levée de l'alerte rouge, depuis midi, ce mardi. Néanmoins, pendant cette phase de sauvegarde certains pourraient être regroupés et ceux qui étaient vides seront fermés.
Six centres de vie dédiés aux personnes à la santé fragile ont été installés par l'Agence régionale de Santé (ARS) et certaines communes de l'île. Quatre centres ont été déployés dans les sous-préfectures de l'île, à Saint-Denis, Saint-Pierre, Saint-Paul, Saint-Benoît mais aussi à Cilaos et Salazie.
Retour de certaines familles à leur domicile
Certaines personnes hébergées dans des centres d'urgence ont pu regagner leur habitation, dès la levée de l'alerte rouge. Comme ce couple de la Bretagne, à Saint-Denis. Loïc et sa femme Daisy ont écouté attentivement la prise de parole du préfet ce matin, à 10h.
"J'ai vu sur internet que les forces du vent pouvaient atteindre 250 km/h, je me suis tout de suite décidé à venir dans un centre d'hébergement" confie-t-il.
Préoccupés par un arbre qui menaçait de tomber sur son toît, le couple n'a voulu prendre aucun risque. En charge de deux personnes en situation de handicap, ils se sont réfugiés tous les quatre au centre d'hébergement de leur quartier.
"On a bien fait de venir ! Ce qui devait arriver, arriva! L'arbre est tombé. Heureusement que l'on a anticipé. [...] Au moins, au centre d'hébergement, on a été aux petits soins avec nous et on était bien au chaud" sourit Daisy.