Cyclone Chido : 116 morts, 877 blessés, 622 610 personnes touchées au Mozambique

Le Nord du Mozambique a été dévasté par le cyclone tropical intense Chido. MSF comptabilise 622 610 personnes touchées par ce cataclysme.
Le bilan de Médecins sans frontières au Mozambique est glaçant. Les soignants de l'organisation non-gouvernementale comptent 116 morts, 877 blessés et des milliers de sinistrés. 140 maisons ont été totalement détruites, ainsi que 250 écoles et 52 établissements de santé. Une catastrophe dans un contexte chaotique.

Au fil des heures, les bilans s'affinent et confirment l'ampleur de la tragédie provoquée par le cyclone intense Chido, à Mayotte, mais également au Mozambique.

L'organisation non-gouvernementale, Médecins sans frontières, qui intervient dans plusieurs pays de la côte est-africaine, nous informe via reliefweb.int : "622 610 personnes ont été touchées dans le nord du Mozambique, principalement dans la province de Cabo Delgado, mais aussi dans les provinces de Nampula et de Niassa. Au total, 116 personnes sont mortes, 877 ont été blessées et 140 000 habitations, 250 écoles et 52 établissements de santé ont été totalement ou partiellement détruits".

Ce météore a détruit les habitats, mais aussi les cultures de la région de Calbo Delgado, un soignant confit : "Les gens sont désormais tiraillés entre la recherche de nourriture et la reconstruction de leur vie".

Un contexte politique tendu

La gestion de cette tragédie est très compliquée. Amnesty International alerte depuis des mois sur la violence qui règne dans ce pays depuis le 9 octobre et l'élection à la tête de l'État, de Daniel Chapo, les observateurs comptabilisent des centaines de morts, révèle amnesty.be.

Mercredi 25 décembre 2024, "1534 détenus de la prison centrale de Machava, située à une quinzaine de kilomètres de la capitale, Maputo", confirme RFI.

Enfin dans le Nord dévasté où la guerre fait rage depuis sept ans (576 000 déplacées des zones de combats), l'urgence est partout, confirme Luisa Suárez, coordinatrice médicale de MSF : "Cette catastrophe naturelle s’ajoute à une crise provoquée par l’homme. Elle rend les habitants du nord du Mozambique, déjà fragiles en raison de la violence, encore plus vulnérables".