Cyclone Chido : 436 habitants de Mayotte se réfugient aux Comores

Maria Galanta
436 passagers venant de Mayotte ont débarqué du Maria Galanta de la SGTM, mercredi 25 décembre, à Moroni. Ces Mahorais ont choisi de se réfugier aux Comores, le temps pour les autorités de l'île voisine de rétablir un environnement viable. Un afflux qui devrait être suivi par d'autres. Les nouveaux venus vont être vaccinés contre le choléra.

Le Maria Galanta de la SGTM, navire qui assure la liaison entre les Comores et Mayotte, a accosté mercredi 25 décembre 2024, avec 436 passagers. Suite au passage du cyclone tropical intense, Chido, les conditions de vie sur l'île voisine sont devenues, très compliquées. La grande majorité des habitations ont souffert des vents violents du météore.

Compte tenu de l'ampleur des dégâts, il faudra plusieurs jours et parfois des semaines aux agents des différents services de l'État pour effacer les traces de la catastrophe.

En attendant un semblant de retour à la normale, des centaines de Mahorais en situation régulière (nationalité franco-comorienne) ont décidé d'embarquer sur le Maria Galanta, direction Moroni, nous apprend al-fajrquotidien.com.

Une campagne de vaccination contre le choléra

Le directeur des services de Santé des Comores a annoncé que pour prévenir une nouvelle épidémie de choléra, les arrivants seront vaccinés : "Notre région a été touchée par une épidémie de choléra depuis deux ans et ce cyclone aggrave les choses : eau stagnante, manque d'eau potable, concentration de population, gestion des cadavres... Tout cela constitue un risque majeur".

L'une des sinistrés, venant de débarquer, a confié : "Je rentre chez moi à Anjouan pour me reposer un peu, car je n'ai plus rien à Mayotte, il n'y a rien à manger. Il n'y a pas un endroit pour dormir".

Une soixantaine de Mahorais, bénéficiant de titre de séjour pour les vacances de fin d'année, sont bloqués à Anjouan. Ils ignorent quand ils pourront partir. Par ailleurs, pour le voyage retour, seuls les passagers détenteurs de passeports français seront autorisés à embarquer, écrit La Gazette des Comores.