Le pasteur évangéliste David Storm et son épouse, qui vivent entre Lyon et La Réunion, ont été condamnés, jeudi à Lyon, à huit mois de prison avec sursis pour abus de confiance et blanchiment d'argent. En fait, le couple vivait grâce aux dons que les fidèles versaient à l'association.
L'évangéliste David Storm et son épouse Bienvenue, ont été reconnus coupables, jeudi par le tribunal correctionnel de Lyon, d'abus de confiance et de blanchiment d'argent. La justice reproche au prédicateur de se servir dans les caisses de son association pour vivre.
En un an, le couple aurait dépensé 152 000 euros. Une somme qui provient intégralement des dons à l'église des fidèles. Ces versements n'ont fait l'objet d'aucune déclaration, ni justificatif. En garde à vue, Bienvenue Storm aurait voulu justifier les dépenses en expliquant qu'il s'agissait de frais ecclésiastiques.
Malheureusement pour les prévenus, cette justification n'a pas convaincu le tribunal qui s'est longuement interrogé sur les quatre comptes en banque sur lesquels transitaient les fonds avant d'être finalement dépensés par le couple pour l'achat de vêtements de luxe ou pour effectuer des courses dans des hypermarchés.
La procureure de la République de Lyon, note l'AFP, a tenu à préciser : "Aujourd'hui, nous ne sommes pas là pour faire le procès de l'évangélisme, mais pour faire le procès de fraudeurs".
La défense a souligné que dans ce dossier : "aucun membre des associations ou des églises ne se sont plaints", avant d'écarter l'intention délictuelle d'abus de confiance en expliquant : "Dans le milieu évangéliste, les gens ne s'intéressent pas aux associations, mais ils font des dons, c'est une pratique courante, ils font confiance au pasteur". Me Christian Bomo n'a pas été entendu. Il devrait inviter ses clients à faire appel, mais sans la moindre garantie d'un jugement différent. Les époux Storm n'ont pas fini de devoir rendre des comptes. D'autres enquêtes sont en cours à La Réunion, comme à Lyon.
En un an, le couple aurait dépensé 152 000 euros. Une somme qui provient intégralement des dons à l'église des fidèles. Ces versements n'ont fait l'objet d'aucune déclaration, ni justificatif. En garde à vue, Bienvenue Storm aurait voulu justifier les dépenses en expliquant qu'il s'agissait de frais ecclésiastiques.
Le procès de fraudeurs
Malheureusement pour les prévenus, cette justification n'a pas convaincu le tribunal qui s'est longuement interrogé sur les quatre comptes en banque sur lesquels transitaient les fonds avant d'être finalement dépensés par le couple pour l'achat de vêtements de luxe ou pour effectuer des courses dans des hypermarchés.
La procureure de la République de Lyon, note l'AFP, a tenu à préciser : "Aujourd'hui, nous ne sommes pas là pour faire le procès de l'évangélisme, mais pour faire le procès de fraudeurs".
La justice a ouvert plusieurs enquêtes à La Réunion et à Lyon
La défense a souligné que dans ce dossier : "aucun membre des associations ou des églises ne se sont plaints", avant d'écarter l'intention délictuelle d'abus de confiance en expliquant : "Dans le milieu évangéliste, les gens ne s'intéressent pas aux associations, mais ils font des dons, c'est une pratique courante, ils font confiance au pasteur". Me Christian Bomo n'a pas été entendu. Il devrait inviter ses clients à faire appel, mais sans la moindre garantie d'un jugement différent. Les époux Storm n'ont pas fini de devoir rendre des comptes. D'autres enquêtes sont en cours à La Réunion, comme à Lyon.