Ce vendredi 3 novembre marque le début d’une campagne de vaccination contre les papillomavirus dans les collèges de La Réunion
Autorisation des parents et carnet de santé
Les collégiens de 5ème peuvent se faire vacciner gratuitement au sein de l’établissement scolaire par des professionnels de santé. Ils devront être munis de l’autorisation de leurs parents et de leur carnet de santé ou carnet de vaccination.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Une volonté politique
Ce 3 novembre 2023, Gérard Cotellon, directeur général de l’ARS et Pierre-François Mourier, recteur de région académique ont assisté à une opération de vaccination HPV, organisée au collège Emile Hugot à Saint-Denis.
Cette action fait suite à l’annonce du chef de l’Etat, Emmanuel Macron, de généraliser la vaccination contre les HPV pour tous les élèves de 5ème à la rentrée 2023.
Deux doses espacées
Pour tous les élèves (filles et garçons) de 5ème âgés de 11 à 14 ans, le schéma vaccinal complet comprendra deux doses, à 6 mois au minimum d’intervalle. La première dose de vaccin sera administrée de novembre à mi-décembre 2023 et la seconde de mai à juin 2024.
Dans chaque collège, la vaccination est réalisée par une équipe de professionnels de santé (médecins, infirmiers, pharmaciens…). La vaccination ne pourra pas se faire sans présentation du carnet de santé ou du carnet de vaccination même avec l’autorisation parentale signée.
Surveillance des élèves
L’ARS de La Réunion précise qu’après la vaccination, l’élève sera placé sous surveillance des soignants dans des conditions optimales de sécurisation médicale pendant un quart d’heure.
La vaccination contre les HPV proposée au sein des collèges est prise en charge par l’Assurance maladie. Il n’y a aucun reste à charge pour les parents.
Les HPV et les cancers
Toujours selon l’ARS, 8 personnes sur 10 sont concernées par les infections par les papillomavirus humains à un moment de leur vie. Si la majorité des infections disparaissent en quelques mois, certaines peuvent évoluer en verrues génitales (condylomes) ou en lésions précancéreuses et cancers.
L'Institut National du Cancer (INCa) estime que les HPV sont responsables de 6 400 cas de cancers par an en France : cancers du col de l’utérus, du vagin, de la vulve, du pénis, de l’anus et de la sphère ORL. Dans 60 % des cas, l'infection a lieu au début de la vie sexuelle.