Déconfinement: Jérémy Florès demande la réouverture des plages

Le champion demande à ce que "tous les surfeurs puissent avoir accès à l'océan". Un message posté sur les réseaux sociaux depuis son nouveau lieu de résidence à Tahiti
Jérémy Florès entre à son tour dans la danse. Après l'appel lancé par plusieurs élus métropolitains et le candidat aux municipales de Saint-Paul Jean-François Nativel pour une réouverture rapide des plages, le champion de surf apporte lui aussi sa contribution sur les conditions du déconfinement attendu pour le 11 mai prochain dans toute la France.

Il pense surtout aux surfeurs péi qui avec "la crise requins" ne peuvent plus titiller les vagues. 

Pour eux, dit-il haut et fort, "la privation de l'océan ne se compte pas en quelques semaines mais en années. Je pense que c’est bien de le préciser aux vues de ce qui se passe en ce moment avec le Covid. C'est très dur pour tout le monde"

Il se dit surpris par l'interdiction d'actvités nautiques jusqu'au 1er juin "une interdiction inutile". Jérémy Florès demande au gouvernement de revoir sa position. 
 
A La Réunion, des usagers et des baigneurs ont lancé une pétition pour autoriser l'accès aux plages. Elle a déja recueilli plus de 2 850 signatures.

Dans son message posté sur Facebook, Jérémy Florès défend le concept de "plage dynamique". Le surfeur Réunionnais qui vit désormais à Tahiti avec sa famille a pu retrouver le week-end dernier le goût des vagues et les sensations fortes. Tahiti a entamé son déconfinement 15 jours avant le reste de la France. L'autre champion de surf, le tahitien Michel Bourrez a aussi repris sa planche et a pu faire profiter ses fans de sa dernière sortie qui a duré 1 heure et demi. Pour éviter les "embouteillages" sur les tubes, le sportif s'est réveillé tôt comme il le raconte dans cette vidéo: Depuis le 29 avril dernier, le gouvernement local de la Polynésie Française a commencé à appliquer les premières mesures de déconfinement. Les plages, les restaurants et presque l'ensemble des commerces ont rouvert normalement. 

Seule la vente d'alcool est toujours restreinte à Tahiti. Pour la distanciation sociale, le ministère du Tourisme préconise aussi un espace de « six cocos » entre deux personnes, une façon d'adapter les régles à la sauce locale.