Le nombre de vols et de passagers vers et depuis La Réunion va augmenter. Plus besoin de motifs impérieux pour voyager vers la métropole. Ils seront cependant nécessaires pour la liaison qui reprend avec Mayotte.
•
Avec la phase 3 du déconfinement, les restrictions de circulation dans le transport aérien diminuent. Désormais le nombre de passagers par vol n’est plus plafonné et il ne faut plus justifier d’un motif impérieux pour voyager entre la métropole et La Réunion.
Si la liaison Réunion – Mayotte reprend du service, sous conditions, les autres destinations sont pour l’instant toujours suspendues.
Depuis hier, lundi 22 juin, il n’est plus nécessaire de justifier d’un motif impérieux pour voyager entre la métropole et La Réunion. Certaines conditions restent cependant maintenues, comme le contrôle de la température avant d’embarquer ou le port du masque dans l’aérogare et dans l’avion.
Pour voyager vers Paris, il faut aussi remplir une déclaration sur l’honneur attestant ne pas être atteint de la Covid-19. A Gillot, les accompagnateurs ne peuvent toujours pas rentrer dans l’aérogare, c’est donc à l’extérieur que l’accueil des arrivants et les "au revoir" aux partants se font.
Reportage de Henry-Claude Elma et Laura Striano.
A partir de ce week-end, les accompagnants pourraient de nouveau être autorisés à entrer dans l’aérogare. Une décision doit être prise jeudi, à l’issue d’une réunion entre les responsables de l’aéroport et de la préfecture.
Vers La Réunion, si la restriction aux motifs impérieux a aussi été levée, tout comme le plafonnement du nombre de voyageurs dans les avions. Des voyageurs qui doivent toujours fournir un test PCR négatif s’ils veulent n’observer qu’une « septaine » à l’arrivée dans l’île. Faute de test, la quatorzaine est en vigueur.
Depuis le confinement, seules Air Austral et Air France étaient autorisées à effectuer des vols commerciaux au titre de la continuité régionale. A compter du 22 juin, le nombre de vols hebdomadaires doit augmenter progressivement. 12 vols vols sont programmés cette semaine.
Les autres compagnies aériennes, Corsair ou encore French Bee ont pu reprendre peu à peu leur activité. Une activité qui reste perturbée cependant, la réouverture de l’aéroport d’Orly étant prévue le 26 juin. Les compagnies sont donc contraintes opérer leurs vols depuis celui de Roissy en attendant.
Une reprise compliquée donc pour les compagnies et pour les passagers. Nombreux sont ceux ayant vu leur vol annulé durant la crise sanitaire à attendre de pouvoir valider une nouvelle date de voyage, ou ceux encore qui restent dans l’attente du remboursement de leur billet.
Les vols vers les pays de la zone Océan Indien ou toute autre destination étrangère restent suspendus pour l’heure. Seuls les vols entre La Réunion et Mayotte ont repris, mais il faut justifier d’un motif impérieux personnel, familial ou professionnel pour voyager.
A Mayotte, la liaison Paris - Dzaoudzi voit sa fréquence de vols augmenter progressivement. Ainsi, cette semaine, 2 vols seront opérés, 4 la semaine du 29 juin et 5 durant celle du 6 juillet.
Cette situation n’est pas sans conséquence financière pour l’aéroport Roland Garros. La structure ne devrait accueillir qu’un million de passagers en 2020, soit 60% de moins que l’an dernier. Pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire, un prêt de 15 millions d’euros a été sollicité auprès de l’Etat.
Une réponse doit être apportée dans l’après-midi de ce mardi 23 juin, lors du conseil de surveillance de l’aéroport Roland Garros. Le président du directoire, Guillaume Branlat est optimiste. Selon lui, le nouveau terminal devrait quand même être livré en 2022, au moins en partie.
Il était l’invité de Philippe Dornier dans la matinale radio de Réunion la 1ère ce mardi 23 juin.
Les professionnels de l'aéroport ont eux aussi subit d'importantes pertes. Hier, ils affichaient leur espoir, attendant de pied ferme le retour des clients. Réactions recueillies par Henry-Claude Elma et Laura Striano.
Si la liaison Réunion – Mayotte reprend du service, sous conditions, les autres destinations sont pour l’instant toujours suspendues.
Fin des motifs impérieux pour voyager
Depuis hier, lundi 22 juin, il n’est plus nécessaire de justifier d’un motif impérieux pour voyager entre la métropole et La Réunion. Certaines conditions restent cependant maintenues, comme le contrôle de la température avant d’embarquer ou le port du masque dans l’aérogare et dans l’avion.
Pour voyager vers Paris, il faut aussi remplir une déclaration sur l’honneur attestant ne pas être atteint de la Covid-19. A Gillot, les accompagnateurs ne peuvent toujours pas rentrer dans l’aérogare, c’est donc à l’extérieur que l’accueil des arrivants et les "au revoir" aux partants se font.
Reportage de Henry-Claude Elma et Laura Striano.
A partir de ce week-end, les accompagnants pourraient de nouveau être autorisés à entrer dans l’aérogare. Une décision doit être prise jeudi, à l’issue d’une réunion entre les responsables de l’aéroport et de la préfecture.
Tests PCR et quarantaine restent en vigueur à La Réunion
Vers La Réunion, si la restriction aux motifs impérieux a aussi été levée, tout comme le plafonnement du nombre de voyageurs dans les avions. Des voyageurs qui doivent toujours fournir un test PCR négatif s’ils veulent n’observer qu’une « septaine » à l’arrivée dans l’île. Faute de test, la quatorzaine est en vigueur.
Reprise des vols progressive pour les compagnies aériennes
Depuis le confinement, seules Air Austral et Air France étaient autorisées à effectuer des vols commerciaux au titre de la continuité régionale. A compter du 22 juin, le nombre de vols hebdomadaires doit augmenter progressivement. 12 vols vols sont programmés cette semaine.
Les autres compagnies aériennes, Corsair ou encore French Bee ont pu reprendre peu à peu leur activité. Une activité qui reste perturbée cependant, la réouverture de l’aéroport d’Orly étant prévue le 26 juin. Les compagnies sont donc contraintes opérer leurs vols depuis celui de Roissy en attendant.
Une reprise compliquée donc pour les compagnies et pour les passagers. Nombreux sont ceux ayant vu leur vol annulé durant la crise sanitaire à attendre de pouvoir valider une nouvelle date de voyage, ou ceux encore qui restent dans l’attente du remboursement de leur billet.
Restrictions des vols pour les autres destinations
Les vols vers les pays de la zone Océan Indien ou toute autre destination étrangère restent suspendus pour l’heure. Seuls les vols entre La Réunion et Mayotte ont repris, mais il faut justifier d’un motif impérieux personnel, familial ou professionnel pour voyager.
A Mayotte, la liaison Paris - Dzaoudzi voit sa fréquence de vols augmenter progressivement. Ainsi, cette semaine, 2 vols seront opérés, 4 la semaine du 29 juin et 5 durant celle du 6 juillet.
Un impact économique majeur
Cette situation n’est pas sans conséquence financière pour l’aéroport Roland Garros. La structure ne devrait accueillir qu’un million de passagers en 2020, soit 60% de moins que l’an dernier. Pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire, un prêt de 15 millions d’euros a été sollicité auprès de l’Etat.
Une réponse doit être apportée dans l’après-midi de ce mardi 23 juin, lors du conseil de surveillance de l’aéroport Roland Garros. Le président du directoire, Guillaume Branlat est optimiste. Selon lui, le nouveau terminal devrait quand même être livré en 2022, au moins en partie.
Il était l’invité de Philippe Dornier dans la matinale radio de Réunion la 1ère ce mardi 23 juin.
Guillaume Branlat, président du directoire de l'aéroport Roland Garros
Les professionnels de l'aéroport ont eux aussi subit d'importantes pertes. Hier, ils affichaient leur espoir, attendant de pied ferme le retour des clients. Réactions recueillies par Henry-Claude Elma et Laura Striano.