Déficit : l’Etat octroie une aide de 40 millions d’euros au CHU de La Réunion

Le site Nord du CHU de La Réunion.
Le CHU de La Réunion était en déficit de 50 millions d’euros en 2022. Ce vendredi 23 février 2024, l’Etat accorde un soutien financier exceptionnel de 40 millions d’euros au CHU, informe l’Agence régionale de santé (ARS) dans un communiqué.

La situation se débloque enfin. Après deux ans d’attente, l’Etat accorde “un soutien financier de 40 millions d’euros au CHU de La Réunion”, indique l’Agence régionale de santé dans un communiqué publié ce vendredi 23 février 2024. 

Trois jours après la réunion d'urgence qui s'est tenue à la Région, le CHU bénéficie "enfin du soutien de l'Etat".

Une aide “exceptionnelle”

L’ARS a travaillé de concert avec la Ministre du Travail, de la Santé et des Solidarité et le ministre chargé de la santé et de la prévention sur la situation financière du CHU de La Réunion. 

Il s’agit bien d’une aide “exceptionnelle”, précise l’ARS, qui se félicite de l’écoute et du travail mené en amont, depuis le mois de septembre 2023. 

Ce travail s’est “accéléré depuis la nomination de Catherine Vautrin au ministère du Travail, de la Santé, et des Solidarités et de Frédéric Valletoux au ministère délégué chargé de la santé et de la prévention”, souligne l’ARS. 

Dans un premier temps, une aide en trésorerie à hauteur de “31,2 millions d’euros” sera allouée au CHU “pour l’accompagner face aux difficultés importantes qu’il rencontre”

La répartition des aides attribuées au CHU 

Cette aide s’ajoute notamment aux crédits dont bénéficiera le CHU de La Réunion au titre de la restitution de la sous-exécution et des crédits d’aide exceptionnelle et représente un total de 40 millions d’euros d’aides.

Déficit : l’Etat octroie une aide de 40 millions d’euros au CHU de La Réunion

Un travail d’analyse mené pour trouver les origines du déficit

Pour rappel, en 2022, le CHU de La Réunion accusait un déficit de 50 millions d’euros. Selon la direction du CHU, le déficit était dû au “non accompagnement de l’Etat qui avait pourtant fait des promesses”.

À l’époque, la direction avait même lancé un plan d’action "sans suppression de postes, ni dégradation de la qualité des soins"

Un travail d’analyse des origines du déficit structurel du CHU se poursuivra dans les semaines à venir par une mission flash de l’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS), qui viendra en appui de l’ARS et de la gouvernance du CHU.

ARS Réunion