Didier Dérand, délégué à la fondation Bardot depuis plus de 25 ans jette l'éponge. Il a annoncé sa démission à la suite des propos tenus par Brigitte Bardot dans un courrier au préfet de la Réunion.
L'ancien délégué à la fondation Bardot revient dans sa lettre de démission sur les propos tenus par Brigitte Bardot à l'égard des Réunionnais. Des propos qu'il juge "inacceptables". Il prend ainsi le temps de revenir sur les termes les plus choquants de ce courrier en rappelant "sa consternation devant autant de contre-vérités, et de propos insultants et discriminatoires".
Didier Dérand reconnaît qu'il existe un problème crucial d'errance animale et de maltraitance à la Réunion. Mais tiens à rétablir la vérité, "il est vrai que les fourrières euthanasient à tout de bras. Mais les chats n’ont pas disparu, loin de là ; il n’y a jamais eu d’empoisonnement de masse une fois l’an comme vous l’affirmez ; et la pêche aux requins avec appâts vivants (chiens et chats), pour épouvantable qu’elle soit, n’est qu’une pratique anecdotique, pas une généralité".
L'ancien délégué remet en cause la réaction, de Brigitte Bardot qu'il juge, excessive. Et fustige l'ignorance de celle-ci pour la Réunion: " Sans être jamais venue chez nous, vous vous en prenez aux réunionnais de façon globale. Vous ignorez totalement nos traditions de tolérance et de vivre-ensemble dans une île de métissage et multiculturelle ! Ne vous rendez-vous pas compte que de telles outrances sapent le travail de base de tous ceux qui, au sein de la Fondation, tentent d’améliorer la condition animale ?!"
Didier Dérand termine en rappelant sa grande admiration pour l'engagement de Bardot et le combat qu'il a mené pendant plus de 25 ans dans cette fondation. "Je me suis beaucoup battu pour la protection des animaux et de l’environnement, notamment dans mon île, et je continuerai à le faire. Mais plus sous les couleurs de votre fondation".
Didier Dérand reconnaît qu'il existe un problème crucial d'errance animale et de maltraitance à la Réunion. Mais tiens à rétablir la vérité, "il est vrai que les fourrières euthanasient à tout de bras. Mais les chats n’ont pas disparu, loin de là ; il n’y a jamais eu d’empoisonnement de masse une fois l’an comme vous l’affirmez ; et la pêche aux requins avec appâts vivants (chiens et chats), pour épouvantable qu’elle soit, n’est qu’une pratique anecdotique, pas une généralité".
L'ancien délégué remet en cause la réaction, de Brigitte Bardot qu'il juge, excessive. Et fustige l'ignorance de celle-ci pour la Réunion: " Sans être jamais venue chez nous, vous vous en prenez aux réunionnais de façon globale. Vous ignorez totalement nos traditions de tolérance et de vivre-ensemble dans une île de métissage et multiculturelle ! Ne vous rendez-vous pas compte que de telles outrances sapent le travail de base de tous ceux qui, au sein de la Fondation, tentent d’améliorer la condition animale ?!"
Didier Dérand termine en rappelant sa grande admiration pour l'engagement de Bardot et le combat qu'il a mené pendant plus de 25 ans dans cette fondation. "Je me suis beaucoup battu pour la protection des animaux et de l’environnement, notamment dans mon île, et je continuerai à le faire. Mais plus sous les couleurs de votre fondation".