Dengue : les voyageurs appelés à la vigilance dans les zones à risque

Le moustique Aedes aegypti, vecteur du virus de la dengue
L’Agence Régionale de Santé encourage les voyageurs se rendant dans les zones où le moustique circule à faire preuve de prudence et à bien se protéger. L’autorité de santé veut éviter l’introduction de d’autres sérotypes de dengue ou de nouveaux virus dans l’île, où le nombre de cas est en baisse

Le moustique circule dans l’océan indien et dans plusieurs pays d’Asie où les voyageurs réunionnais sont susceptibles de se rendre à l’heure des vacances scolaires. L’Agence Régionale de Santé appelle à la prudence.

Eviter l’importation et l’implantation de nouvelles maladies et virus sur l'île

L'ARS recommande aux voyageurs de se protéger des piqûres durant leur déplacement et à leur retour sur l’île "afin d’éviter l’introduction de d’autres sérotypes de la dengue ou de nouveaux virus ".

Dengue Chikungunya, Zika, paludisme, fièvre jaune, sont les maladies vectorielles les plus connues, transmises par l’Aedes albopictus appelé communément moustique tigre.

Nombre de cas de dengue à la baisse

A la Réunion, la situation épidémiologique s’améliore, le nombre de malades de la dengue est en baisse. 24 cas enregistrés du 13 au 26 juin contre 47 la période précédente. La période hivernale n’est pas propice au développement des moustiques. Les chiffres depuis le 1er janvier 2022 :

  • 1 307 cas confirmés 
  • 61 hospitalisations
  • 164 passages aux urgences 

Le SDIS achève du coup ses missions de renfort de la lutte antivectorielle. Depuis le 1er mars ils complétaient le dispositif aux côtés des agents de l'ARS, ils ont été particulièrement mobilisés dans les communes du Sud et de l’Ouest de l'île.

  • jusqu'à 56 personnes déployées sur le terrain
  • plus de 1 500 zones d'intervention visitées
  • plus de 25 000 maisons contrôlées
  • près de 6 700 gites larvaires éliminés

La Réunion n’a pas connu en 2022 de vague épidémique comme les années précédentes. Mais la dengue est installée de manière durable sur l'île, l'ARS prévient des risques de réémergence.